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Dans une sommation remise par huissier le 24 mai, cette coalition demande à Coges Events, organisateur du salon, "de justifier sous 8 jours des mesures prises pour empêcher la vente ou l'achat d'armes susceptibles d'être utilisées dans les crimes commis en Palestine et dans les territoires occupés", explique-t-elle dans un communiqué.
Elle somme également l'organisateur d'"empêcher que l'exposition au salon ne permette de renforcer le pouvoir économique d'entreprises susceptibles de participer à ces crimes".
Selon elle, "sans les armes provenant de multinationales de différents pays, leur financement et les autorisations d'en faire commerce que continuent d'accorder certains États, ces crimes ne pourraient être perpétrés avec une telle intensité". Cette coalition, qui se "réserve le doit d'assigner en justice" Coges Events, est composée des associationsASER, StopArming Israël, Urgence Palestine et Association France Palestine Solidarité, et se dit soutenue par une trentaine d'autres organisations.
Le salon Eurosatory aura lieu du 17 au 21 juin au nord de Paris. Sollicité par l'AFP, Coges Events a rappelé qu'il opérait "sous l'autorité du gouvernement" et qu'Eurosatory était "un salon uniquement de présentation des matériels de défense et de sécurité (...) en aucun cas un lieu de transactions - d'ailleurs, aucune munition réelle n'est présentée sur le salon - ou de promotion d'utilisation de tels matériels".
Dans un entretien à l'AFP, son président, Charles Beaudouin, a jugé que la présence d'un pavillon et de 74 exposants israéliens, "dont une dizaine présente des armements", sur les 2.054 attendus au salon, pouvait susciter "de la part d'associations, de collectifs, un émoi qui peut être compréhensible".
"Nous respectons totalement tous les traités, que ce soit le traité sur le commerce des armes ou les traités qui interdisent certains armements" comme les armes à sous-munitions ou les mines antipersonnels, a-t-il affirmé. Des ONG viennent elles-mêmes au salon vérifier la conformité des produits exposés et des catalogues des entreprises, selon lui.