C’est un geste accompli dans la solitude et l’isolement mais fruit d’une réflexion menée avec l’entourage, les voisins, les collègues et en fonction de lectures et de rencontres avec les candidats et les militants des organisations entrées en lice. Notons hélas, mais c’est une litanie de notre paysage politique, que la télévision publique n’a pas brillé par son apport citoyen ; c’est un rendez-vous encore une fois raté avec la jeune démocratie marocaine. Les citoyens s’en remettront à leur conscience et à leur mémoire. L’un des ennemis du progrès sur la voie démocratique est l’amnésie. Il est utile au moment crucial de sortir de sa maison ce vendredi matin et de se souvenir qui a fait quoi dans et pour ce pays. Paris, dit-on, ne s’est pas construit en un jour : la formidable marge de manœuvre dont nous disposons aujourd’hui non plus. Votons en réactivant notre disque dur…
Nous pensons que l’USFP a mené une campagne honnête. A travers le pays, il a présenté des listes crédibles ; les échos que nous avons reçus de toutes les régions du Maroc nous rendent fiers du travail accompli sur le terrain par nos camardes et par nos amis qui continuent à croire en notre projet malgré les appels de sirène ; malgré les campagnes de dénigrement inouïes orchestrées contre les partis des forces populaires depuis plus de 10 ans. L’USFP a été la cible privilégiée des apprentis sorciers qui ont fait légion depuis l’ouverture du système politique. Au point que certains ont compris la liberté d’expression chèrement acquise comme la liberté de tirer matin et soir sur l’USFP. Mais la citadelle a tenu bon et les citoyens n’ont pas la mémoire courte. Ils savent qui est allé au charbon quand il le faut ; quand les années de plomb ne sont pas un récit journalistique ou un label de marketing. Les citoyens savent qu’avec l’USFP la démocratie est un choix sérieux ; un engagement de longue haleine. Alors demain la rose dans les urnes, c’est un contrat qui nous engage avec vous pour un printemps plus beau.