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L’écologie est devenue l’une des principales priorités dans le monde. A Newcastle en Australie, un compteur géant affiche en temps réel la consommation d’électricité et les émissions de carbone des 140.000 habitants de la ville. De quoi jouer sur la culpabilité des riverains. Et le résultat est positif : en une quinzaine d’années, ces derniers ont baissé de 40 % leur consommation d’énergie.
Suivant cet exemple, Amsterdam espère devenir la première « ville intelligente ». En équipant les rues, les logements et les bâtiments de la ville de boîtiers reliés au Web, les consommations d’énergie des habitants seront étudiées et contrôlées. Objectif : réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020. D’ailleurs d’autres villes y pensent également comme Stockholm, Londres ou encore Barcelone.
En France, 160 projets ont été proposés dans le cadre d’un concours lancé par le ministère de l’Ecologie. Mais seuls une dizaine d’entre eux sont réalisables. Tous ont le même but : freiner l’étalement des villes. Aux Etats-Unis, le terme de “shrinking cities” traduit par “villes rétrécies”, est même apparu. En multipliant la densité urbaine, les autorités souhaitent réduire les émissions de CO2. Repenser l’architecture, développer les transports collectifs et le co-voiturage, adopter des équipements écolos... Des solutions pour consommer moins d’argent mais surtout moins d’énergie.
Pour le moment, Seattle arrive en tête du classement des villes les plus écolos du monde en recyclant 75 % de ses déchets ménagers.