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C'est le moins que l'on puisse dire de la pratique criminelle mise à nu samedi 20 octobre 2018 par les autorités judiciaires et administratives d'Essaouira.
30 tonnes de farine subventionnée périmée prête à être distribuée dans le monde rural de la province. Du poison subventionné et commercialisé à 100 dirhams les 50 kilos !
L'affaire a commencé par la découverte de deux cas dans deux points de distribution aux communes de Tidzi et Hanchane.
L'enquête menée par les autorités compétentes a scandaleusement démontré qu'il ne s'agissait pas de cas isolés, mais d'une pratique courante au sein d'une minoterie à Essaouira. Une enquête approfondie a été à cet effet diligentée par la gendarmerie Royale sur ordre du procureur du Roi, et une commission administrative a été constituée pour mener une enquête à ce sujet.
Pourtant, cette affaire est loin d'être la première du genre. En 2017, des sacs de farine infestée de vers ont circulé dans les marchés marocains, à Sidi Bennour plus précisément. Le scandale fut débattu au Parlement et largement suivi par l'opinion publique. Daoudi s'était engagée à suivre l'affaire et ordonner la fermeture définitive des minoteries impliquées dans ce scandale.
Chaque année, l'Etat subventionne huit millions de quintaux de blé produits dans les minoteries marocaines et destinés aux ruraux.
"La farine subventionnée par l’Etat à travers la Caisse de compensation a été remise en question à plusieurs reprises sans que cela aboutisse à un changement d'approche. Le mieux serait de supprimer la subvention destinée à la farine pour privilégier l’octroi d’aides directes aux populations démunies sans passer par un quelconque intermédiaire", a proposé un acteur associatif à Essaouira.
30 tonnes de farine subventionnée périmée prête à être distribuée dans le monde rural de la province. Du poison subventionné et commercialisé à 100 dirhams les 50 kilos !
L'affaire a commencé par la découverte de deux cas dans deux points de distribution aux communes de Tidzi et Hanchane.
L'enquête menée par les autorités compétentes a scandaleusement démontré qu'il ne s'agissait pas de cas isolés, mais d'une pratique courante au sein d'une minoterie à Essaouira. Une enquête approfondie a été à cet effet diligentée par la gendarmerie Royale sur ordre du procureur du Roi, et une commission administrative a été constituée pour mener une enquête à ce sujet.
Pourtant, cette affaire est loin d'être la première du genre. En 2017, des sacs de farine infestée de vers ont circulé dans les marchés marocains, à Sidi Bennour plus précisément. Le scandale fut débattu au Parlement et largement suivi par l'opinion publique. Daoudi s'était engagée à suivre l'affaire et ordonner la fermeture définitive des minoteries impliquées dans ce scandale.
Chaque année, l'Etat subventionne huit millions de quintaux de blé produits dans les minoteries marocaines et destinés aux ruraux.
"La farine subventionnée par l’Etat à travers la Caisse de compensation a été remise en question à plusieurs reprises sans que cela aboutisse à un changement d'approche. Le mieux serait de supprimer la subvention destinée à la farine pour privilégier l’octroi d’aides directes aux populations démunies sans passer par un quelconque intermédiaire", a proposé un acteur associatif à Essaouira.