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Découverte d’une molécule qui désarme les bactéries
De l'eau très salée située sous la surface de Mars pourrait, si elle existe, contenir assez d'oxygène pour permettre de respirer à des microbes, "voire à des animaux simples comme les éponges", affirment lundi des chercheurs.
Leur étude, publiée dans Nature Geoscience, est basée sur des calculs et des modèles.
"Cela révolutionne complètement notre compréhension de la possibilité d'une vie, présente ou passée, sur Mars" et du rôle de la molécule d'oxygène (02) dans ce processus, assure à l'AFP Vlada Stamenkovic, chercheur au laboratoire JPL de la Nasa et principal auteur de l'étude.
En raison de l'extrême rareté de l'oxygène (environ 1,45%) dans l'atmosphère martienne, les scientifiques ont eu tendance à considérer que la planète rouge n'était pas capable de produire des environnements avec suffisamment d'oxygène pour permettre la respiration aérobie, relève l'étude.
Ce type de respiration, qui requiert l'oxygène comme carburant, est celle qui est de très loin la plus répandue sur Terre grâce à la photosynthèse qui permet aux plantes de libérer de l'oxygène dans l'atmosphère.
Il existe aussi une autre forme de respiration cellulaire, dite anaérobie, utilisée essentiellement sur notre planète par des procaryotes (dont la cellule est sans noyau) vivant dans des milieux dépourvus d'oxygène.
Jusqu'à présent, les chercheurs avaient donc concentré leurs efforts sur une possible vie anaérobie sur Mars.
Mais "là, nous avons trouvé que la vie sur Mars - si jamais elle a existé ou existe encore - avait assez d'oxygène pour respirer", pointe Vlada Stamenkovic.
L'équipe de chercheurs de Caltech et du JPL s'est intéressée aux perspectives offertes par la présence possible de saumures sur Mars, comme le laissent espérer des recherches récentes. Il s'agit d'un mélange d'eau et de sels en forte concentration susceptibles d'abaisser le point de congélation de l'eau (de sorte qu'elle reste liquide à des températures plus froides).
Les chercheurs ont procédé en plusieurs étapes. Ils ont d'abord calculé combien d'oxygène pouvait se dissoudre dans l'eau salée dans les conditions de pression, de température et de chimie propres à ces saumures martiennes.
Ils ont ensuite utilisé un modèle climatique prédisant la pression et la température dans différentes régions martiennes, pour cartographier la solubilité de l'oxygène dans de l'eau salée en différents endroits de la planète rouge.
Enfin, ils ont étudié les changements climatiques sur Mars au cours des 20 derniers millions d'années.
Leur étude, publiée dans Nature Geoscience, est basée sur des calculs et des modèles.
"Cela révolutionne complètement notre compréhension de la possibilité d'une vie, présente ou passée, sur Mars" et du rôle de la molécule d'oxygène (02) dans ce processus, assure à l'AFP Vlada Stamenkovic, chercheur au laboratoire JPL de la Nasa et principal auteur de l'étude.
En raison de l'extrême rareté de l'oxygène (environ 1,45%) dans l'atmosphère martienne, les scientifiques ont eu tendance à considérer que la planète rouge n'était pas capable de produire des environnements avec suffisamment d'oxygène pour permettre la respiration aérobie, relève l'étude.
Ce type de respiration, qui requiert l'oxygène comme carburant, est celle qui est de très loin la plus répandue sur Terre grâce à la photosynthèse qui permet aux plantes de libérer de l'oxygène dans l'atmosphère.
Il existe aussi une autre forme de respiration cellulaire, dite anaérobie, utilisée essentiellement sur notre planète par des procaryotes (dont la cellule est sans noyau) vivant dans des milieux dépourvus d'oxygène.
Jusqu'à présent, les chercheurs avaient donc concentré leurs efforts sur une possible vie anaérobie sur Mars.
Mais "là, nous avons trouvé que la vie sur Mars - si jamais elle a existé ou existe encore - avait assez d'oxygène pour respirer", pointe Vlada Stamenkovic.
L'équipe de chercheurs de Caltech et du JPL s'est intéressée aux perspectives offertes par la présence possible de saumures sur Mars, comme le laissent espérer des recherches récentes. Il s'agit d'un mélange d'eau et de sels en forte concentration susceptibles d'abaisser le point de congélation de l'eau (de sorte qu'elle reste liquide à des températures plus froides).
Les chercheurs ont procédé en plusieurs étapes. Ils ont d'abord calculé combien d'oxygène pouvait se dissoudre dans l'eau salée dans les conditions de pression, de température et de chimie propres à ces saumures martiennes.
Ils ont ensuite utilisé un modèle climatique prédisant la pression et la température dans différentes régions martiennes, pour cartographier la solubilité de l'oxygène dans de l'eau salée en différents endroits de la planète rouge.
Enfin, ils ont étudié les changements climatiques sur Mars au cours des 20 derniers millions d'années.