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Quatre autres individus ont été condamnés à 30 ans de prison, huit à 25 ans et 2 autres à 20 ans. Deux mis en cause ont été condamnés à la peine correspondant à la durée de leur détention préventive.
Les prévenus étaient poursuivis pour "constitution d'une bande criminelle, violences contre les forces de l'ordre ayant entraîné la mort avec l'intention de la donner et participation".
Selon des observateurs nationaux et internationaux qui ont suivi le procès, ce jugement est « juste et équitable ».
Pour Rouaida Marwi, directrice exécutive du Centre international de développement, de formation et de règlement de différends, le verdict est conforme à la culpabilité avérée des accusés sur la base des preuves établies par le Parquet général.
Selon elle, ce procès répond aux conditions d’équité, de transparence et de respect des droits de l'Homme. En atteste la présence d'observateurs internationaux dont le travail n'a fait l'objet d'aucune pression, outre une couverture médiatique nationale et internationale et le respect des droits des accusés qui ont bénéficié d'une grande marge de liberté d'expression et du temps nécessaire pour répondre aux chefs d'accusation.
Pour sa part, Mohamed Latib, avocat au barreau de Rabat, a affirmé que le verdict était équitable et juste, estimant que le tribunal militaire s'est montré à la hauteur des attentes du peuple marocain.
Quant à Charles Saint Prot, observateur français, il a estimé que ce procès s'est déroulé dans des conditions de transparence et d'une manière équitable.
Bouhmidi Abderrahim, avocat et professeur universitaire, a précisé, quant à lui, que « tout le monde s'accorde à souligner que le procès s’est déroulé conformément aux principes admis d’un procès équitable», avant de rappeler que le jugement du tribunal militaire pourrait toutefois être soumis à l’appréciation de la Cour de cassation si l’une des parties estime qu’il y a violation de procédure, abus de pouvoir, incompétence, violation de la loi de fond, manque de base légale ou défaut de motif.
Quant aux membres de la Coordination des familles et amis des victimes des évènements de de Gdeim Izik, ils ont publié, hier, un communiqué dans lequel ils annoncent leur «satisfaction concernant les conditions dans lesquelles se sont déroulées les différentes séances de ce procès, et qui ont assuré un climat de confiance par rapport au processus judiciaire qui a duré dix jours». Ils ont aussi annoncé leur «respect des décisions du tribunal, concernant les verdicts», tout en rappelant le «maintien» de leur «droit de revendiquer la justice pour les victimes lors des autres étapes judiciaires» et de leur «position sur le fait que cette affaire ne peut être l’objet d’aucun arrangement extrajudiciaire ».
Les événements de Gdeim Izik, qui remontent aux mois d'octobre-novembre 2010, rappelle-t-on, avaient fait 11 morts parmi les forces de l'ordre, y compris un élément de la Protection civile, 70 blessés parmi ces mêmes forces, dont plusieurs grièvement atteints et quatre autres blessés parmi les civils, outre des dégâts matériels conséquents et dommages des bâtiments publics et biens privés.