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Par la même occasion, SM le Roi a présidé à Ifrane une cérémonie de signature d’une convention relative à la réalisation du programme de développement des infrastructures de l’athlétisme national, entre les ministères de l’Intérieur, de l’Economie et des Finances, de l’Equipement et du Transport, de la Jeunesse et des Sports, le Fonds Hassan II pour le Développement économique et social et la Fédération Royale marocaine d’Athlétisme. Outre la création de l’Académie, cette convention prévoit également la construction de cinq centres régionaux de formations. Initialement, il était prévu la construction de 16 centres et 8 pistes à travers le Royaume. Mais après concertation et profonde réflexion, il a été décidé de bâtir quatre centres de formation selon les normes internationales et une gestion rigoureuse en introduisant de nouveaux modes de formation afin de promouvoir efficacement ce sport et assurer une formation de proximité aux athlètes en herbe dans les régions considérées comme les viviers du Maroc dans ce domaine. En réalité, ces centres devant constituer des écoles d’athlétisme au niveau régional, constitueraient de véritables vivier pour combler le vide dans ce secteur dans les différentes disciplines. La prestation olympique à Pékin sauvée in extremis et par Jawad Gharib et par Benhassi est une preuve de la régression de l’athlétisme national au niveau mondial. Khénifra, Benslimane, El Haouz, Benguérir et Khémisset ont été finalement retenues pour abriter lesdits centres en tenant compte de la qualité des athlètes de ces régions et leurs caractéristiques géographiques. Le projet comporte également la création d’un laboratoire de lutte contre le dopage. Mis à jour, ce projet sera un grand pas en avant dans la perspective de développer ce secteur sur des bases scientifiques optant pour une meilleure gestion rigoureuse et une rationalisation des méthodes adoptées dans des conditions qui permettent la régularité et la constance au niveau du rendement. En octroyant un aussi grand budget à ce secteur, il est incontestable qu’il y a une volonté politique et une conscience de l’Etat, de l’importance de ce sport au sein de la jeunesse.
Si l’on ajoute à cela l’ouverture dernièrement à Rabat du Centre national de développement d’athlétisme, on peut dire, sans risque de se tromper que la mise à niveau au moins infrastructurelle a bel et bien commencé.