-
L’intelligence artificielle et la démocratie participative au cœur du nouveau numéro de la REIEJP
-
Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
-
1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
-
Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
Cette nouvelle association, qui vient de voir le jour dans le giron de Dar Attakafa (Maison de la culture) de Moulay Bouazza, a pour objectif de contribuer à la mise en valeur du patrimoine spirituel, du legs civilisationnel et des atouts naturels et touristiques de la région pour promouvoir le développement local.
Baptisée au nom d’"Abi Ya'za Yalannour", un des plus grands maîtres soufis du Maroc qui fut appelé aussi “Annour (l’homme à la lumière), cette association vise également à promouvoir le développement culturel et le patrimoine immatériel dans la localité de Moulay Bouazza.
Elle ambitionne aussi d’encourager la recherche, les études et la production culturelle dans les différents champs du savoir à travers la création d’un observatoire dédié à la recherche en patrimoine culturel immatériel, l’organisation de conférences, d'expositions, de festivals et la mise en place de partenariats dans le domaine culturel.
Dans une déclaration à la MAP, le président de l’association, Moulay Ahmed Tijani N’ciri, a indiqué que la constitution de ce cadre associatif permettra de contribuer au développement de l’action culturelle dans le village de Moulay Bouazza et à la valorisation du patrimoine spirituel soufi en tant qu’un des piliers culturels et historiques du Royaume du Maroc en vue de le mettre au service du développement local.
Pour relever ce défi, l’association entend adopter une approche participative avec des organismes locaux, nationaux et internationaux qui s’intéressent au tourisme spirituel et culturel pour assurer un véritable essor culturel du village de Moulay Bouazza.
"Abi Ya'za Yalannour", qui a vécu un siècle et trente ans à la fin du règne des Almoravides et au début de la période des Almohandes, repose sur le mont "Iroujane" à 80 km de la ville de Khénifra. Plusieurs auteurs et historiens ont abordé sa biographie, notamment Ibn Zayatte, Saoumaai, Abdelouahab Benmansour, Ahmed Toufiq et Ibrahim Harakat.