-
Abdellatif Jouahri : La réforme du régime de change vise à renforcer la résilience de l’économie nationale
-
Le réseau RAM se renforce avec quatre nouvelles destinations
-
L'ONMT et China Eastern Airlines s'allient pour la promotion du Maroc en Chine
-
Industries manufacturières : Baisse de l'indice des prix à la production de 0,1% en mai
-
Emprunt obligataire d'Al Omrane du 2 juillet 2020 : Révision du taux d'intérêt facial de la tranche "A"
La création de cette nouvelle Chambre a été annoncée lors d'une cérémonie officielle à laquelle ont pris part des représentants du gouvernement italien, des hommes d'affaires et des personnalités du monde économique et des finances des deux parties, ainsi que des diplomates accrédités à Rome, dont l'ambassadeur du Maroc en Italie, Hassan Abouyoub.
M. Abouyoub a souligné, à cette occasion, que cette entité "a été créée avec un statut nouveau, sur des bases nouvelles et avec un tour de table tout à fait nouveau". Elle est appelée, a-t-il expliqué dans une déclaration à la MAP, à "se substituer à l'ancienne Chambre du commerce italo-arabe qui a connu une crise de gouvernance profonde ayant duré des années et qui a poussé beaucoup de membres arabes à quitter leurs sièges".
Selon le diplomate marocain, l'ancienne Chambre est devenue "archaïque et inefficace et notre souhait est que la nouvelle réalité décisionnelle soit en mesure de répondre à la qualité exceptionnelle des rapports qui existent entre l'Italie et les pays arabes".
Après avoir rappelé les principaux domaines où les deux parties peuvent développer leur coopération notamment dans les nouveaux secteurs porteurs de croissance, M. Abouyoub a rappelé qu'un Conseil constitutif s'est tenu avant l'annonce de la création de cette Chambre.
Pour sa part, le président de la nouvelle Chambre, Cesare Trevisani, a fait savoir que le principal objectif de cette nouvelle entité est de "jeter des ponts" entre l'Italie et les pays du Sud de la Méditerranée à travers l'implication des hommes d'affaires et des investisseurs des deux parties.
La croissance économique dans les pays arabes au cours des dernières décennies a contribué à attirer d'importants investisseurs étrangers et à créer de nouvelles opportunités pour les entreprises italiennes, a-t-il ajouté. Cependant, a-t-il poursuivi, force est de constater que les potentialités de développement des affaires avec le monde arabe demeurent encore sous-exploitées sachant que la région arabe reçoit seulement 6% du total des exportations italiennes.
C'est pour cette raison, a-t-il poursuivi, que des personnalités de différents horizons et appartenant à des secteurs aussi divers que ceux de l'entreprise, des finances, du commerce et des assurances, ainsi que des responsables d'organisations, telles que la Ligue arabe et Confindustria, et des ambassadeurs arabes accrédités en Italie, ont décidé de donner naissance à cette nouvelle entité sans but lucratif appelée à devenir "un point de rencontre entre entreprises italiennes et arabes".