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Apparemment, la crise économique que traverse le Maroc ne semble épargner aucun secteur. C’est au tour des importateurs de véhicules d’en subir les effets. Il est à rappeler qu’après quatre mois de hausses consécutives jusqu’à fin avril, les ventes automobiles ont été rattrapées, depuis le mois de mai, par les effets de la conjoncture économique difficile que subit le Maroc depuis l’année dernière.
Les dernières statistiques de l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (Aivam) font état d’un recul de 7,5%, des ventes de véhicules neufs à 81.747 unités à fin juillet 2013 comparativement à une année auparavant. Cette baisse est ressenti au niveau des ventes des véhicules particuliers (VP) estimées à environ 65346 unités, en recul de 8,7%.
A l’opposé, dans une croissance supportée essentiellement par la bonne campagne agricole, le segment des véhicules utilitaires légers (VUL) affiche une hausse de 7,1% grâce à l’écoulement de près de 9.607 unités. Par marque, le Groupe Renault (Renault et Dacia) s’adjuge sur la même période 39,3% de parts de marché.
Par ailleurs, les évolutions actuelles du marché n’étaient pas prévues par les concessionnaires. Ces derniers, motivés par le fait que leur secteur avait évolué l’année dernière à contre-courant de la situation difficile, étaient, pourtant, optimistes pour 2013, car ils tablaient sur une hausse annuelle des ventes de 5 à 7%. La résilience du secteur en 2012 a permis même aux analystes de prédire une poursuite sur un trend haussier durant l’année en cours, d’autant que l’année avait bien commencé pour les concessionnaires-distributeurs automobiles. A titre d’exemple, ceux d’Upline misaient sur une croissance annuelle sectorielle autour de 7% à 140.000 unités écoulées sur le marché. Mais l’évolution des choses est allée autrement. Le secteur passe un été sérieusement défavorable.