Coproduit par Jamal Debbouze et Muriel Meynard : «Puisque nous sommes nés» projeté à Agadir


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Vendredi 25 Septembre 2009

Le film documentaire « Puisque nous sommes nés » (2008, 1h30), réalisé par Jean-Pierre Duret et Andrea Santana, sera projeté dimanche 4 octobre prochain à 18h au cinéma Rialto à Agadir, dans le cadre des activités culturelles de l’Institut français de la ville.
« Ce film n’est pas le portrait misérabiliste ou angélique de la pauvreté et de la violence au Brésil. Il nous raconte une histoire universelle, celle de deux enfants qui cherchent à trouver leur place dans un monde d’adultes. Ils savent que là où ils sont nés, il n’y a pas d’avenir possible», peut-on lire en guise d’avertissement sur le site officiel de ce documentaire franco-brésilien sorti en France le 4 février 2009 et coproduit par Jamal Debbouze.
Cette quête d’identité a pour décor le Brésil déshérité du Nordeste, « mais elle pourrait se situer partout ailleurs, dans n’importe quel pays », précisent d’emblée Jean-Pierre Duret et Andrea Santana, réalisateurs de ce documentaire.
Natif de Savoie en 1953 (France), d’une une famille de paysans, Jean-Pierre Duret revendique une longue expérience de théâtre avec Armand Gatti. Avant de devenir perchman, puis ingénieur du son.
Née dans le Nordeste, au Brésil en 1964, Andrea Santana est une architecte et urbaniste de formation. C’est en 2000, avec Jean-Pierre Duret, qu’elle se lance dans la réalisation de documentaires.
Synopsis. Brésil. Nordeste. État du Pernambouc. Une immense station-service au milieu d’une terre brûlée, traversée par une route sans fin.
Cocada et Nego ont 14 et 13 ans.
Cocada a un rêve, devenir chauffeur routier. Il dort dans une cabine de camion et, la journée, il rend service et fait des petits boulots. Son père est mort assassiné, alors il s’est trouvé un père de substitution, Mineiro. Un routier qui prend le temps de lui parler et de le soutenir quand la tentation de l’argent mal acquis se fait plus forte.
Nego, lui, vit dans une favela, entouré d’une nombreuse fratrie. Après le travail des champs, sa mère voudrait qu’il aille à l’école pour qu’il ait une éducation, mais Nego veut partir, gagner de l’argent. Le soir, il rode à la station, fasciné par les vitrines allumées, les commerces qui vendent de tout, la nourriture abondante.
Avec son copain Cocada, ils regardent le mouvement incessant des camions et des voyageurs. Tout leur parle de ce grand pays dont ils ne savent rien. Avec cette singulière maturité qu’on acquiert trop tôt dans l’adversité, ils s’interrogent sur leur identité et leur avenir. Leur seule perspective : une route vers São Paulo, vers un ailleurs.



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