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Ce communiqué a provoqué un choc parmi les familles des victimes dont les êtres chers ont perdu la vie lors du démantèlement pacifique du camp par les forces publiques, un événement marqué par des actes de violence sanglante injustifiés commis par des éléments jugés et impliqués dans le dossier, ainsi que par d’autres instigateurs toujours en fuite, que nous espérons voir traduits en justice. Le bilan fut lourd : 11 membres des forces publiques ont été martyrisés et froidement assassinés.
Il aurait été juste que le congrès se concentre sur les violations graves subies par les véritables victimes parmi les membres des forces publiques tués dans le camp et ciblés par des meurtres. Ces crimes graves sont punis par le droit pénal et condamnés par les conventions internationales, notamment en matière de violation du droit à la vie, de profanation de cadavres et d’actes humiliants comme l’urination sur les corps, des scènes honteuses qui ôtent à leurs auteurs toute qualité de défenseur des droits humains ou de militant politique.
La Coordination, après avoir examiné les résultats du congrès et les positions exprimées, notamment concernant la question nationale et le dossier du camp de Gdeim Izik, exprime ce qui suit :
● La position de l’Association Marocaine des Droits Humains, telle qu’exprimée sur la question du Sahara, est une posture politicienne étroite, fondée sur une vision floue et ambiguë de la question de l’intégrité territoriale.
● Cette position, notamment sur la question nationale, place l’association, par son insistance à adopter des positions politiques reflétant la domination d’une ligne politique isolée et marginale, dans une posture de prise d’otage, ce qui accentue son isolement. Par conséquent, la Coordination appelle les autres composantes de l’association à clarifier leur position sur ce qui a été exprimé dans le communiqué du congrès.
● La Coordination s’étonne de la position du congrès concernant les détenus du camp de Gdeim Izik, actuellement en prison, qui ont été qualifiés de « détenus politiques », une qualification rejetée par les familles des victimes, étant donné que ces personnes ont été poursuivies pour leur implication dans des actes criminels graves et violents, ce qui les privent de toute autre qualité que celle de criminels et meurtriers.
● La Coordination regrette également le refus de l’Association Marocaine des Droits Humains d’écouter les familles des victimes du camp de Gdeim Izik, de reconnaître leur souffrance et leur détresse psychologique et sociale depuis la perte de leurs proches, préférant de se ranger du côté des meurtriers et de leurs familles, allant jusqu’à leur mandater des avocats pour les défendre et les soutenir.
● L’adoption d’une position politicienne étroite par l’AMDH dans ce dossier reflète la persistance de son engagement dans la défense d’un dossier dont les auteurs se sont rendus coupables de crimes de sang et ont causé la perte de vies humaines.
● La coordination s’étonne que le congrès n’ait pas discuté des événements du camp de Gdeim Izik, alors même que le communiqué en fait mention, ce qui soulève de nombreuses interrogations sur cette démarche trompeuse.
● La coordination déplore avec regret la dérive grave dans laquelle s’est engagée l’Association Marocaine des Droits Humains, qui l’a amenée à adopter une position hostile envers les familles des véritables victimes du camp de Gdeim Izik et à la position nationale sur la marocanité du Sahara, et à promouvoir malheureusement une thèse séparatiste dépassée.
● La coordination appelle tous les membres intègres de l’Association Marocaine des Droits Humains à intervenir d’urgence pour mettre fin à cette mascarade qui ne nuit qu’à ses propres auteurs.
Fait à Rabat, le 2 juin 2025
Pour le Bureau Exécutif de la Coordination des familles et amis des victimes de Gdeim Izik
Le président : Ahmed Atertour
E-mail : a.atertour@gmail.com
GSM : 0661170397