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Des sanctions sont aussi prévues contre trois sociétés soupçonnées de financer le régime.
Ce projet de résolution interdit aussi "la fourniture, la vente ou le transfert direct ou indirect vers la Syrie (...) de tous types d'armes et de matériel connexe" ainsi que les exportations d'armes par la Syrie. Un tel embargo risque d'être difficile à accepter par la Russie, l'un des principaux fournisseurs d'armes à la Syrie. Prié de dire mardi si la Russie jugeait le moment venu pour des sanctions, son représentant à l'Onu, Vitali Tchourkine, a répondu: "Non, nous ne pensons pas". La Russie n'est toutefois pas le seul pays réticent à l'idée de sanctions contre Bachar al Assad, malgré les 2.200 morts recensés par l'Onu en Syrie. La Chine, l'Afrique du Sud, le Brésil et l'Inde ont d'ores et déjà exprimé leurs réserves. Des négociations vont s'engager sur ce texte avant son éventuelle mise au vote, que ses promoteurs souhaitent le plus rapidement possible. Selon des diplomates, une précédente version du projet réclamait une saisine de la Cour pénale internationale (CPI). Le texte soumis aux membres du Conseil de sécurité ne contient finalement qu'une allusion à cette possibilité en relevant que le Haut Commissaire de l'Onu pour les droits de l'Homme, Navi Pillay, a invité le Conseil de sécurité à envisager une telle saisine de la CPI.