-
Industrie céramique : Omar Chaabi prend la tête de l’APIC
-
Des experts discutent des défis et avancées en cybersécurité et IA
-
Transféré de Dakhla dans un état critique : Un nouveau-né sauvé par une intervention chirurgicale spécialisée
-
Rabat abrite la 1ère édition du Symposium philatélique euroméditerranéen
Après avoir pris acte du rapport financier suivi d’un débat approfondi et sérieux, le conseil national du SNE considère, à travers un communiqué rendu public en cette occasion, que la poursuite de la balkanisation du champ syndical ne rend pas service aux intérêts des enseignants et au système de l’éducation publique. Pour pouvoir imposer leurs revendications légitimes et peser davantage, appel a été lancé aux différents syndicats du secteur pour unifier leurs rangs et coordonner leur action.
Tout en soulignant que le secteur de l’enseignement et de l’éducation connaît de nombreux dysfonctionnements, le SNE demande que l’école publique soit préservée, et ce en comblant le manque flagrant en personnel pédagogique et administratif, et en mettant fin au sureffectif des classes, aux classes uniques, et l’annulation des groupes dans les matières scientifiques et à la mauvaise application de la pédagogie intégrée. En dépit du recours du département de tutelle aux recrutements directs, le déficit en ressources humaines est criant, particulièrement dans les zones éloignées et difficiles où à ce jour, les enseignants ne bénéficient pas de l’indemnité consacrée à cette catégorie.
Pour ce qui est de l’enseignement supérieur, le SNE appelle le département de tutelle à la révision des insuffisances de la loi 01.00 et à mettre fin aux pratiques dont souffrent les fonctionnaires de ce secteur au sein de plusieurs établissements universitaires.
Il demande également le parachèvement des clauses de l’accord d’août 2007, la création de nouvelles échelles, une promotion exceptionnelle pour tous ceux qui remplissent les conditions, et ce de 2003 à 2011.
Le département de tutelle est dans l’obligation de régulariser la situation administrative des fonctionnaires du supérieur, traiter la question des indemnités, de la formation, de la formation continue, des motivations sans omettre de régulariser la situation administrative et financière des titulaires de diplômes supérieurs, promotions 2008, 2009 et 2010, lit-on dans le communiqué du SNE.
Les doléances de la centrale portent également sur la régularisation de la situation des économes, l’examen de celle de certaines catégories tels les agrégés, les titulaires de maîtrise et les adjoints techniques.