Antonio Zapatero, numéro deux des autorités régionales de Madrid en matière de santé, avait évoqué mercredi devant la presse un "confinement par zones de santé" -- dont dépend chaque patient dans son quartier ou sa ville - - "ayant la plus grande incidence" de nouveaux cas par rapport à leur population.
Ces propos avaient immédiatement suscité l'inquiétude dans les quartiers du sud de la capitale et les villes voisines susceptibles d'être concernés. Ces quartiers et ces villes se caractérisent par une très forte densité de population et des bas revenus.
Mais jeudi, le responsable de la Justice pour la région autonome de Madrid, Enrique Lopez, a reconnu que le mot confinement "générait de l'anxiété" et souligné que le gouvernement régional prévoyait seulement de "réduire la mobilité et les contacts", mais sans confiner strictement la population. "Nous devons lancer un message de calme", at-il ajouté durant une interview à la radio Onda Cero.
Le "ministère" régional de la santé a indiqué à l'AFP qu'une conférence de presse aurait lieu ce vendredi pour annoncer de nouvelles mesures devant entrer en vigueur entre samedi et lundi afin de freiner la progression du virus. "Nous devons faire tout ce qu'il faut pour contrôler la situation à Madrid", a insisté jeudi le ministre espagnol de la Santé, Salvador Illa, sur la radio publique RNE.