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Co-présidant l’ouverture de cet événement avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, M. Arias a exprimé sa profonde "gratitude" au Royaume pour avoir abrité cette "conférence importante et opportune".
"Cet événement est l'un des plus importants co-organisés par l'OIAC en dehors de son siège à La Haye", a-t-il fait savoir, louant les efforts déployés par le Maroc pour abriter cette "conférence de classe mondiale", avec la participation d'un grand nombre d'experts de premier plan.
Le DG de l’OIAC a, en outre, relevé que cet événement d’envergure, qui aura "sans doute un grand succès", vise à explorer les implications de l'IA dans "notre mission commune d'éradication des armes chimiques dans le monde".
L'objectif, a-t-il expliqué, est de mieux comprendre et saisir les avantages et les risques de l’IA sur la mise en œuvre de la Convention et la manière dont l'OIAC devrait y répondre.
De l’avis de M. Arias, les conclusions de cette Conférence, qui réunit des représentants gouvernementaux et d’organisations internationales, ainsi que des experts et des acteurs de l’industrie chimique, constitueront une référence précieuse pour l'orientation de l’action de l'Organisation et de chaque Etat partie.
Créée en 1997 pour mettre en œuvre la Convention sur les armes chimiques, l’OIAC a franchi de nombreuses étapes importantes, a fait remarquer M. Arias, notant que toutes les armes chimiques déclarées par les Etats parties ont été détruites, sous le contrôle rigoureux de l'Organisation.
Cependant, a-t-il insisté, "bien que nous ayons atteint ce jalon historique, notre travail est loin d'être achevé".
Organisée par le Maroc, en partenariat avec l’OIAC, cette toute première conférence mondiale sur l'IA et la Convention sur l'Interdiction des armes chimiques réunit plus de 150 participants étrangers, dont des représentants de plus de 46 Etats Parties à la Convention pour l’Interdiction des armes chimiques, ainsi que des experts internationaux issus des domaines de la science, de l’industrie, de la société civile et du monde académique.
Avec 193 Etats membres, l’OIAC a reçu le Prix Nobel de la Paix en 2013 pour ses efforts exceptionnels en matière de désarmement. Aujourd’hui, elle continue de jouer un rôle central pour prévenir la réémergence des armes chimiques et promouvoir une utilisation pacifique de la chimie.