Conférence autour de la traduction de «Blanco White» par Juan Goytisolo.

Une analyse concise et précise


L B
Jeudi 5 Février 2009

Conférence autour de la traduction de «Blanco White»  par Juan Goytisolo.
Au registre du cycle de conférences  programmées pour l’année  2009,  l'Institut Cervantès de Rabat organise le jeudi 5 février 2009, une rencontre débat avec la présence de l'auteur uruguayen Danubio Torres Fierro. Celui-ci nous fera part de son  analyse de la figure de l'intellectuel espagnol José María Blanco White à travers l'œuvre de l'auteur catalan Juan Goytisolo. Blanco White (Séville, 1775 - Liverpool, 1842) fils de négociants irlandais, a été ordonné prêtre en 1801. Il a encouragé la lutte contre l'invasion napoléonienne dans la péninsule, après une crise religieuse il s’est exilé en Angleterre, et avec le pseudonyme de Leocadio Doblado a publié dans des journaux, des poèmes, articles et essais, outre un roman. En 1822 sont apparus ses Letters from Spain.
En 1972, Juan Goytisolo fait connaître à Buenos Aires une traduction que le temps autorise à l’appeler comme "mythique". C’est l’Obra inglesa (l’œuvre anglaise) de José María Blanco White. Il s'agit d'une œuvre à double envergure. D'une part, cette traduction sert à découvrir une figure effacée de l'histoire de la littérature d'Espagne: Blanco White, et d'autre part, selon Danubio Torres `Juan Goytisolo, en incorporant à Blanco White dans le monde des lettres espagnoles, et en le "transformant" avec sa lecture, le transpose et l'illumine avec une lumière nouvelle. 
D’où le fait que l’on puisse discerner un avant et un après du Blanco White proposé par Goytisolo  en 1972; il y aura, aussi, un avant et un après du Juan Goytisolo qui transfère à Blanco White. Ni l'un ni l'autre seront déjà les mêmes à partir du moment où ils coïncident et où ils se transposent mutuellement.
Danubio Torres Fierro possède une longue trajectoire dans le monde de la littérature et la culture. Professeur de Langue et Philosophie du Langage, journaliste de culture, traducteur, et Attaché Culturel de l'Ambassade de l'Uruguay au Mexique, il a été chef de rédaction de Pluriel – qui était dirigé par Octavio Paz - et de la Revue de l'Université du Mexique, entre les années 1980 et 1985. Il a également collaboré dans plusieurs publications de son pays (Marcha, Acción, Época); d’Espagne (El País, La Vanguardia) et de la France (Esprit).
On souligne entre autres: Octavio Paz y la Guerra Civil Española : una antología. Prólogo, selección y notas (Fondo de Cultura Económica, España/México, 2007),  Estrategias sagradas. Memorias (Seix Barral, Barcelona, España, 2003), Memoria plural. Entrevistas a escritores latinoamericanos (Editorial Sudamericana, Buenos Aires, 1986) ou Los territorios del exilio. Ensayos sobre literatura hispanoamericana (La Gaya Ciencia, Barcelona, España, 1079).
Jeudi 5 février  2009 à la salle de conférences à 19 à l’Institut Cervantès de Rabat. 


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