-
Sahara : La Côte d'Ivoire réitère son “plein appui” au plan marocain d'autonomie
-
Des pétitionnaires internationaux dénoncent à l’ONU l'enrôlement militaire d'enfants dans les camps de Tindouf
-
Focus à New York sur la dynamique de développement au Sahara
-
Suspension des protestations syndicales à l'ONEE: Un accord en vue pour la SRM Casablanca-Settat
-
Rentrée parlementaire: Un agenda législatif intense qui trace les contours d’une nouvelle étape sur les plans social et économique
A cela s’ajoutent les relations qui sont au beau fixe entre Rabat et Madrid. La Société espagnole d'études pour la communication fixe à travers le détroit de Gibraltar (Secegsa), société dépendante du ministère espagnol des Transports, est chargée de mettre en œuvre ce projet d'infrastructure ambitieux.
Récemment, Secegsa a partagé des nouvelles encourageantes quant à la faisabilité du projet et a estimé que la réalisation de cette infrastructure pourrait être achevée dans un délai de cinq ans. Selon le journal El Faro de Ceuta, l'idée est que le tunnel sous-marin entre l'Espagne et le Maroc, à travers lequel circulera un train reliant la plus grande ville marocaine, Casablanca, à la capitale espagnole, Madrid, sera prêt avant la Coupe du monde de football.
A rappeler qu’une enveloppe a été débloquée dans le budget espagnol en 2023 pour financer une nouvelle étude "nécessaire" au "lancement du processus de construction". Et la remise en route du projet a été abordée lors du sommet bilatéral du 2 février dernier à Rabat, selon France 24.
« Nous allons donner un coup d'accélérateur aux études sur ce projet stratégique », a souligné dans un communiqué la ministre espagnole des Transports Raquel Sánchez, annonçant la reprise des réunions du comité regroupant la Sned et la Secegsa.
Selon El Faro de Ceuta, « quelques semaines plus tard, en avril, la ministre des Transports, Raquel Sánchez, a rencontré son homologue des Infrastructures et de l'Eau, Nizar Baraka, pour valider tout ce qui a été réalisé par la Secegsa et le Sned depuis 2009 et annoncer une nouvelle étape de relance du projet. C'était la première fois que les deux pays s'exprimaient officiellement sur cette question depuis 14 ans ». Et d’ajouter : « Les deux ministres ont souligné au cours de leur réunion les progrès réalisés dans le projet susmentionné, et il a été convenu d'activer la commission mixte chargée de l'étudier, avec la signature d'un accord de coopération bilatérale qui unira l'Europe avec l'Afrique ».
L'objet de la Secegsa se limite à la réalisation d'études, alors que les travaux seront normalement effectués conjointement avec la société homologue marocaine, la Sned. Toute construction réalisée dans le futur impliquerait un nouvel accord bilatéral avec le Maroc, comme le prévoient les accords internationaux en vigueur en la matière.
D’après El Faro de Ceuta, ce projet ferroviaire fait partie des projets stratégiques s’inscrivant dans le cadre de la nouvelle feuille de route approuvée en avril 2022 après la visite du président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, à la capitale du Maroc, Rabat, et sa rencontre avec S.M le Roi Mohammed VI.
H.T