Autres articles
-
Mbappé porte encore le Real Madrid et fait un grand pas vers le Soulier d'Or
-
Coupe de France : Le PSG fait le plein de confiance avant l'Inter
-
Luka Modric dit "adios" au Real Madrid
-
Neymar rejoue avant l'annonce de la liste d'Ancelotti
-
Ligue Europa: Tottenham domine United en finale et brise sa malédiction
Sept ans après avoir racheté le modeste club espagnol de Valladolid, l'aventure de la légende brésilienne Ronaldo s'est terminée vendredi par un fiasco, avec trois relégations au total et une révolte des supporters contre leur président absent.
"Depuis le premier jour, tout n'est que mensonges et négligences", s'indigne Daniel Mozo, un électricien de 53 ans, supporter de Valladolid, déjà relégué en deuxième division avant la 38e et ultime journée de Liga.
"Il vaut mieux qu'il parte, qu'il continue sa vie et qu'il nous laisse en paix", a-t-il déclaré à l'AFP devant le stade José Zorrilla, lors du dernier match à domicile de la saison face à Alavés, perdu 1-0.
Ronaldo, légende du football mondial de 48 ans, était devenu actionnaire majoritaire de Valladolid en 2018, avec la promesse d'emmener le modeste club en Europe dans les cinq ans.
Son CV et sa carrière de joueur exceptionnelle, couronnée par deux Ballons d'Or, deux Coupes du monde (1994 et 2002) et de nombreux trophées au Real Madrid, au FC Barcelone et à l'Inter Milan, ont alors logiquement, fait saliver les supporters. Mais ces promesses sont restées vaines.
Et sans investissement conséquent pour rêver plus grand, les "Blanquivioletas" ont vu leur équipe faire le yoyo entre la Liga et la deuxième division espagnole avant qu'il n'accepte finalement de céder ses parts, vendredi, à des actionnaires américains.
Après deux relégations en 2021 et 2023, suivies de remontées rapides dans l'élite, Valladolid a connu cette saison l'une des campagnes les plus mauvaises de l'histoire de la Liga espagnole, avec 29 défaites et 87 buts encaissés en 37 journées.
"Nous pensions qu'il serait le président qui ferait quelque chose pour nous, et la seule chose qu'il a fait, c'est se ridiculiser", lance Sergio Gutierrez, un autre supporter en colère interrogé par l'AFP. "Il pensait que, juste parce qu'il était Ronaldo, tout allait s'améliorer d'un coup. Et que sans rien faire il gagnerait tout, mais en fin de compte, il n'a rien gagné du tout."
Pour Maria del Carmen de las Fuentes, une retraitée de 66 ans, également indignée, Ronaldo "n'a rien fait, même pas réparé les toilettes".
"Je n'ai jamais vu Valladolid aussi mauvais que cette année... Nous avons vu des matches qui nous ont donné envie d'entrer sur le terrain et de donner aux joueurs un coup de pied dans les couilles", enrage la supportrice.
Au-delà des résultats sportifs désastreux, Ronaldo a provoqué la colère des supporters en n'assistant que rarement aux matches et en s'impliquant peu dans les affaires courantes du club.
Leur frustration a été exacerbée par les récentes images publiées dans les médias espagnols montrant l'ex-buteur brésilien visiblement éméché, sortant d'un restaurant madrilène tard dans la nuit alors que son équipe venait de perdre un énième match de Liga.
Au début du mois, un représentant des clubs de supporters avait même remis à la mairie de Valladolid une pétition demandant que Ronaldo soit symboliquement déclaré "persona non grata" dans cette ville située au nord-ouest de Madrid.
Cette campagne a eu l'écho médiatique espéré: au début du mois de mai, à l'occasion de la réception du FC Barcelone (défaite 2-1), les supporters ont protesté contre la relégation de leur équipe et la gestion de "R9" en lançant sur la pelouse des faux billets à son effigie et les mots "Ronaldo go home" (Ronaldo rentre à la maison).
L'ex-attaquant de la Seleção a bien tenté d'honorer leur requête, en se présentant à la présidence de la Fédération brésilienne de football, au cœur d'un nouveau scandale de corruption.
Il a cependant été contraint de se retirer de la course, assurant que la plupart des dirigeants locaux n'avaient même pas souhaité le recevoir.
Les supporters de Valladolid, eux, ne demandent pas la Lune: seulement "quelqu'un d'engagé pour le club, pour la ville, quelqu'un qui s'intéresse et vraiment présent", conclut Rocio Mozo, une assistante technique de 40 ans.
"Depuis le premier jour, tout n'est que mensonges et négligences", s'indigne Daniel Mozo, un électricien de 53 ans, supporter de Valladolid, déjà relégué en deuxième division avant la 38e et ultime journée de Liga.
"Il vaut mieux qu'il parte, qu'il continue sa vie et qu'il nous laisse en paix", a-t-il déclaré à l'AFP devant le stade José Zorrilla, lors du dernier match à domicile de la saison face à Alavés, perdu 1-0.
Ronaldo, légende du football mondial de 48 ans, était devenu actionnaire majoritaire de Valladolid en 2018, avec la promesse d'emmener le modeste club en Europe dans les cinq ans.
Son CV et sa carrière de joueur exceptionnelle, couronnée par deux Ballons d'Or, deux Coupes du monde (1994 et 2002) et de nombreux trophées au Real Madrid, au FC Barcelone et à l'Inter Milan, ont alors logiquement, fait saliver les supporters. Mais ces promesses sont restées vaines.
Et sans investissement conséquent pour rêver plus grand, les "Blanquivioletas" ont vu leur équipe faire le yoyo entre la Liga et la deuxième division espagnole avant qu'il n'accepte finalement de céder ses parts, vendredi, à des actionnaires américains.
Après deux relégations en 2021 et 2023, suivies de remontées rapides dans l'élite, Valladolid a connu cette saison l'une des campagnes les plus mauvaises de l'histoire de la Liga espagnole, avec 29 défaites et 87 buts encaissés en 37 journées.
"Nous pensions qu'il serait le président qui ferait quelque chose pour nous, et la seule chose qu'il a fait, c'est se ridiculiser", lance Sergio Gutierrez, un autre supporter en colère interrogé par l'AFP. "Il pensait que, juste parce qu'il était Ronaldo, tout allait s'améliorer d'un coup. Et que sans rien faire il gagnerait tout, mais en fin de compte, il n'a rien gagné du tout."
Pour Maria del Carmen de las Fuentes, une retraitée de 66 ans, également indignée, Ronaldo "n'a rien fait, même pas réparé les toilettes".
"Je n'ai jamais vu Valladolid aussi mauvais que cette année... Nous avons vu des matches qui nous ont donné envie d'entrer sur le terrain et de donner aux joueurs un coup de pied dans les couilles", enrage la supportrice.
Au-delà des résultats sportifs désastreux, Ronaldo a provoqué la colère des supporters en n'assistant que rarement aux matches et en s'impliquant peu dans les affaires courantes du club.
Leur frustration a été exacerbée par les récentes images publiées dans les médias espagnols montrant l'ex-buteur brésilien visiblement éméché, sortant d'un restaurant madrilène tard dans la nuit alors que son équipe venait de perdre un énième match de Liga.
Au début du mois, un représentant des clubs de supporters avait même remis à la mairie de Valladolid une pétition demandant que Ronaldo soit symboliquement déclaré "persona non grata" dans cette ville située au nord-ouest de Madrid.
Cette campagne a eu l'écho médiatique espéré: au début du mois de mai, à l'occasion de la réception du FC Barcelone (défaite 2-1), les supporters ont protesté contre la relégation de leur équipe et la gestion de "R9" en lançant sur la pelouse des faux billets à son effigie et les mots "Ronaldo go home" (Ronaldo rentre à la maison).
L'ex-attaquant de la Seleção a bien tenté d'honorer leur requête, en se présentant à la présidence de la Fédération brésilienne de football, au cœur d'un nouveau scandale de corruption.
Il a cependant été contraint de se retirer de la course, assurant que la plupart des dirigeants locaux n'avaient même pas souhaité le recevoir.
Les supporters de Valladolid, eux, ne demandent pas la Lune: seulement "quelqu'un d'engagé pour le club, pour la ville, quelqu'un qui s'intéresse et vraiment présent", conclut Rocio Mozo, une assistante technique de 40 ans.