Autres articles
-
Dans les villages du Bangladesh, le retour de la grande peur des serpents
-
Santé cardiovasculaire : Les bienfaits des produits végétaux dépendent de leur niveau de transformation
-
Lien entre les investissements dans les soins de santé pédiatriques et la prospérité
-
Plébiscité par les grandes maisons de luxe, le cuir "Made in Nigeria" se trace un avenir local
-
Une "planète vagabonde" engloutit gaz et poussières à un rythme effréné
Il faudrait un quadrilliard de fois l’âge de l’Univers pour lire tous les tweets possibles... Au maximum, combien de tweets peut-on produire et combien de temps faudrait-il pour les lire tous?
Randall Monroe, ancien roboticien de la Nasa et créateur de la bande dessinée en ligne xkcd, a répondu à ces questions, illustrations à la clé. Il prend uniquement la langue anglaise en considération.
Il commence par une première approximation, fondée sur le nombre de lettres dans l’alphabet:
«Les tweets font 140 caractères. Il y a 26 lettres en anglais -27 si on inclut les espaces. En utilisant cet alphabet, il y a 27140 ≈ 10200 combinaisons.»
Si on y ajoute les caractères Unicode, on arriverait à 10800 combinaisons.
Mais ces combinaisons ne voudraient rien dire. Il pourrait s’agir de suites de lettres telles que «jgfueohy szp», qui n’a aucune signification dans la langue anglaise.
Pour s’assurer que les tweets sont bien porteurs d’information, Randall Monroe s’appuie sur la théorie de l’information développée par l’ingénieur et mathématicien américain Claude Shannon. Ce dernier avait déterminé dans les années cinquante que chaque lettre de la langue anglaise transporte en moyenne 1,1 bit d’information. En jonglant avec les mathématiques, Randall Monroe calcule que pour un texte de 140 caractères, on peut avoir au maximum 2140x1.1≈2x1046 messages différents et porteurs de sens. Bien moins que les 10800 combinaisons estimées au départ.
Pour les lire tous, il faudrait 1047 secondes. Randall Monroe explique qu’il faudrait à une personne lisant à voix haute, 16 heures par jour, 1036 années.
L’univers, quant à lui, n’existe que depuis 13,77 milliards d’années, d’après les meilleures estimations. En termes mathématiques, cela revient à seulement 1,37*1010 années. Il faudrait à peu près 1026 fois plus de temps pour lire tous les tweets possibles, soit presque un quadrilliard (1027) de fois plus.
Randall Monroe, ancien roboticien de la Nasa et créateur de la bande dessinée en ligne xkcd, a répondu à ces questions, illustrations à la clé. Il prend uniquement la langue anglaise en considération.
Il commence par une première approximation, fondée sur le nombre de lettres dans l’alphabet:
«Les tweets font 140 caractères. Il y a 26 lettres en anglais -27 si on inclut les espaces. En utilisant cet alphabet, il y a 27140 ≈ 10200 combinaisons.»
Si on y ajoute les caractères Unicode, on arriverait à 10800 combinaisons.
Mais ces combinaisons ne voudraient rien dire. Il pourrait s’agir de suites de lettres telles que «jgfueohy szp», qui n’a aucune signification dans la langue anglaise.
Pour s’assurer que les tweets sont bien porteurs d’information, Randall Monroe s’appuie sur la théorie de l’information développée par l’ingénieur et mathématicien américain Claude Shannon. Ce dernier avait déterminé dans les années cinquante que chaque lettre de la langue anglaise transporte en moyenne 1,1 bit d’information. En jonglant avec les mathématiques, Randall Monroe calcule que pour un texte de 140 caractères, on peut avoir au maximum 2140x1.1≈2x1046 messages différents et porteurs de sens. Bien moins que les 10800 combinaisons estimées au départ.
Pour les lire tous, il faudrait 1047 secondes. Randall Monroe explique qu’il faudrait à une personne lisant à voix haute, 16 heures par jour, 1036 années.
L’univers, quant à lui, n’existe que depuis 13,77 milliards d’années, d’après les meilleures estimations. En termes mathématiques, cela revient à seulement 1,37*1010 années. Il faudrait à peu près 1026 fois plus de temps pour lire tous les tweets possibles, soit presque un quadrilliard (1027) de fois plus.








Dans les villages du Bangladesh, le retour de la grande peur des serpents