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A cette occasion, la présidente de l’Association "Awal Ḥourriates", Nouzha Skalli, a souligné que ce projet, réalisé sur une période de trois ans, vise à étudier et analyser les transformations ayant affecté les familles marocaines dans le contexte des changements économiques, sociaux et culturels que connaît le pays.
Elle a noté que "les profondes mutations démographiques et sociales imposent de reconnaître la réalité des familles dans diverses structures, et des rôles joués par leurs membres, afin de dépasser la vision stéréotypée qui ne reflète plus la réalité".
Mme Skalli a également précisé que les changements sociétaux nécessitent une prise en charge par des politiques et programmes de l’Etat adoptant une nouvelle approche, dans le but de faire de la famille marocaine un espace où tous les membres de la société jouissent pleinement de leurs droits humains dans leur globalité.
Elle a ajouté que le mémorandum, sur lequel l'association entend entamer un plaidoyer, s’inscrit dans la dynamique sociétale que connaît le Maroc, dans une trajectoire réformiste visant à établir un nouveau modèle de développement, conformément aux dispositions et principes de la Constitution, à travers la revendication d’une réforme du système judiciaire, ainsi qu’une révision des méthodes d’élaboration des politiques et programmes publics dans tous les domaines.
Selon Mme Skalli, ce mémorandum, élaboré par l’Association "Awal Ḥourriates" en tant que think tank, est le fruit d’un travail collaboratif impliquant de nombreux experts et universitaires, et s’appuie sur une méthodologie combinant travail de terrain, diagnostic et analyse des données, en adoptant une approche globale dans l’examen des questions liées à la famille.
Intitulé "Pour des familles marocaines espaces d’égalité, d’inclusion, de sécurité et de solidarité", ce mémorandum comporte 100 recommandations, notamment dans le domaine juridique, appelant à une réforme du Code de la famille et du Code pénal, à l’unification des textes et procédures relatifs au mariage, au divorce, à la garde des enfants et à l’héritage, en respectant le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant, en renforçant l’égalité, et en luttant contre la discrimination et la violence à l’égard des femmes.
Parmi les recommandations figurent également l’intégration de l’approche genre dans les études sur les familles et les divers programmes sociaux et économiques, notamment ceux liés à la protection sociale, ainsi que le renforcement des mécanismes de sensibilisation, la promotion de la culture de l’égalité et la lutte contre les stéréotypes et l’exclusion.