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Chaque dîner, préparé en coopération avec les représentants de chaque communauté, a été l’occasion de mettre en avant la tradition arabo-andalouse, amazighe et hébraïque de Fès et du Maroc. Le fil conducteur de ces échanges est exprimé par le voyage du grand Ziryâb, à la fois fondateur de la musique andalouse et créateur d’une tradition gastronomique encore vivante aujourd’hui. D’où le choix du thème de cette édition : «Diplomatie culinaire dans le monde méditerranéen : les recettes de Ziryâb».
Des dîners-débats ont été au programme de la deuxième édition du Festival, organisés chaque soir et précédés par une création originale, artistique et musicale inspirée du répertoire du Ziryâb. Le public a également eu droit à des projections de films, des expositions et des dégustations de produits de terroir qui ont eu lieu chaque jour gratuitement. Il y a eu la création artistique de la deuxième édition du Festival «La quête de Ziryâb», spectacle conté par des musiciens et des chanteurs aux multiples influences.
Outre les prestations artistiques et les soirées (dîners-débats) organisées pendant le Festival, l'art gastronomique, mais également la réflexion intellectuelle ont été les vecteurs privilégiés d’un échange interculturel. Chaque jour, un pays méditerranéen et une tradition marocaine était à l’honneur. Les chefs nationaux et internationaux étaient invités à faire leur marché dans la Médina. Des ateliers de cuisine dans des établissements publics de formation hôtelière ont lieu sous la supervision de chefs renommés.
«Notre pays dispose non seulement d'un patrimoine gastronomique mondialement reconnu mais possède également une expertise exceptionnelle dans ce que nous pourrions appeler «la gouvernance interculturelle», cette capacité à développer une identité vivante, plurielle, évolutive, créative tout en restant ouverte sur l'ensemble des cultures du monde», explique Faouzi Skali, fondateur du festival.
Rappelons enfin que le Festival de Fès célèbre pour la deuxième fois l’initiative de rassembler des hommes et des femmes grâce à l’art culinaire. «L'événement lui-même est une occasion importante de réflexion mais aussi de partage et de participation», souligne Francesco Pisano, directeur pour les affaires culturelles de l'ONU à Genève.