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Clôture du quatrième Festimode à Casablanca : Du miel aux épices du Maroc

Mercredi 13 Mai 2009

Clôture du quatrième Festimode à Casablanca : Du miel aux épices du Maroc
Du 5 au 9 mai 2009, Festimode a fêté son quatrième anniversaire sous le signe de la création avant-gardiste.  Un anniversaire tout aussi chargé de symboles. Cette édition a été marquée par l’excellent taux d’affluence du public, amateur de la création mode.  Elle a été en outre rehaussée par la participation massive des créateurs européens.  Miroir de toutes les créations mode, ce Festival s’est tenu à la Cathédrale du Sacré Cœur, à l’Institut Cervantès et l’Institut français de Casablanca.   
Les défilés, miroir de toutes les créations mode
Pour la première fois, le programme de cette manifestation s’ouvre sur la création avant-gardiste. Dans cette optique, le  premier défilé programmé pour cette édition a connu un franc succès sur tous les plans.  Intitulé «Le défilé international», il a rassemblé quatre célèbres  créateurs espagnols de mode. Il  s’agit d’Aghata Ruiz de la Prada, Antonio Alvarado, Ana Locking et Juan Duyos. Ce défilé qui a eu lieu  le jeudi 7 mai à partir de 20h à la Cathédrale du Sacré Cœur, avait de quoi assouvir la curiosité du public avide de découvertes.  Samedi 9 mai 2009, toujours à la Cathédrale du Sacré Cœur, trois autres défilés ont été au rendez-vous. De 18h à 21h30, le public a été vivement convié aux défilés «Emergence» de  Widad Anoua, Amal Benayad, Siham Bihi, Sara Bouazzaoui et Slimane Wakine, «Createurope» de Natalia Beridze, Michael Sontag et Larsen Tatar de la Turquie et enfin «Créateurs» de Noureddine Amir, Amina Agueznay, Said Mahrouf et Karim Tassi.  A cette occasion, Noureddine Amir, Saïd Mahrouf et Karim Tassi ont présenté leurs dernières collections.  Bien qu’elle soit étrangement méconnue, la création mode au Maroc souffre surtout d’un flagrant manque de liberté.  «Lorsque je crée une nouvelle tenue, je ne m’impose pas de limites. C’est très important : un créateur n’est libre que lorsqu’il ne se sent pas obligé de suivre une mode», a déclaré le styliste Noureddine Amir. Après un travail ludique dans son atelier-laboratoire à Marrakech, il  procède à la création de  ses propres matières composées essentiellement du tissé main, du lin fin, de la laine bziouia, du raphia, du feutre, du fil métallique… Toutes ses pièces ont fait foi à une création assez particulière qui exprime un brin de génie.  Pour sa troisième participation consécutive à ce Festival, Saïd Mahrouf y a présenté sa nouvelle collection en avant-première. Bref, tous les participants ont laissé une bonne impression chez le public marocain et étranger. Preuve que la créativité, ce n’est pas ce qui manque à nos stylistes. Mais plutôt, la mise en place d’une politique de mode susceptible de donner à cette discipline sa vraie valeur dans la société.  
La mode au centre des débats
Après la cérémonie d’ouverture du mardi 5 mai 2009 à 19h à l’Institut Cervantès de Casablanca, où ont été présentés les créateurs espagnols et marocains,  l’agenda du Festival a réservé une bonne partie pour le débat. Le lendemain, toujours au même endroit, les créateurs marocains et espagnols ont animé deux débats articulés respectivement autour de «La formation et ses perspectives au Maroc» et «L’économie de la mode et le rôle des médias». Un autre débat a eu  lieu vendredi 8 mai dans l’après-midi à  l’Institut français de Casablanca. Un débat où les professionnels ont traité de «La création d’une marque mode», avec la participation de créateurs marocains et personnalités françaises de la mode. Ces rencontres-débats sont aussi et surtout une réponse à la demande croissante de nos professionnels pour mettre en lumière les enjeux d’un domaine en pleine mutation : la création mode. Il s’agit d’une réflexion et d’une présentation inédite des analyses sur les conditions de cette création, les modes et les techniques d’expression, les sources d’inspiration, les influences, les moyens et les conditions de diffusion. Pourvu que leurs recommandations soient mises en application. L’espoir est toujours là en attendant une refonte de qualité de ce secteur.  

Ayoub AKIL

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