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Selon les services de sécurité palestiniens, des colons juifs s’étaient livrés la semaine dernière à de graves actes de répression et de vandalisme dans la principale mosquée de Yassouf, en Cisjordanie, après en avoir défoncé la porte.
Plusieurs habitants de Yassouf sont sortis dans la rue hier pour dénoncer les agressions des colons israéliens contre la mosquée du village qu’ils ont brûlée.
Le gouverneur de la région de Salfit, Mounir El-abouchi qui a fermement condamné ces «actes de vandalisme», les a qualifiés de «racisme et d’exactions continues» d’Israël contre le peuple palestinien.
«C’est une violation du droit international et des droits humains en Palestine «, a-t-il dénoncé, appelant la communauté locale à assumer ses responsabilités vis-à-vis de ces agissement israéliens, qualifiés de «crime de guerre» par le ministre palestinien des Affaires religieuses Mahmoud El-Hebbache.
Ce dernier a appelé dimanche à l’arrestation des auteurs de cette lâche agression, et à les traduire devant la justice, tout en affirmant que «le gouvernement israélien soutient ces actes terroristes qui visent les Palestiniens et leurs biens».
Par ailleurs, des dizaines de milliers de partisans du Hamas étaient rassemblés hier dans les rues de Gaza pour célébrer le 22ème anniversaire de la création du mouvement islamiste, a constaté un journaliste de l’AFP. Les célébrations surviennent alors que des rumeurs font état de la libération prochaine du sergent israélien Gilad Shalit, enlevé en 2006 à la lisière de la bande de Gaza par un commando palestinien et depuis aux mains du Hamas.
Portant les bannières vertes, les manifestants sont venus de tout le territoire, en bus, en voiture et à pied pour rejoindre la place Al-Kouteiba, dans le centre de la ville de Gaza, lieu des célébrations.
Certains brandissent le portrait du cheikh Ahmed Yassine, le leader spirituel et fondateur du Hamas tué par Israël dans un raid aérien en 2004.
«Abou Obeida, le porte-parole des brigades Ezzedine al-Qassam (la branche armée du Hamas), a promis qu’elles continueraient la lutte armée contre Israël.
Les brigades al-Qassam «ont construit leurs armes à mains nues, y compris les roquettes Qassam qui terrifient l’ennemi sioniste», s’est-il félicité, en référence aux tirs contre Israël.
C’est pour neutraliser ces tirs de roquettes qu’Israël avait déclenché une opération militaire dévastatrice il y a un an (27 décembre-18 janvier) qui a fait plus de 1.400 morts palestiniens et 13 du côté israélien.
Le Hamas, acronyme en arabe de «Mouvement de la Résistance islamique», a été fondé le 14 décembre 1987, peu après le début de la première Intifada, le soulèvement palestinien contre l’occupation israélienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, en se basant sur l’idéologie des Frères musulmans égyptiens.
Il avait remporté les élections législatives palestiniennes de janvier 2006 en battant le Fatah, parti laïque et fidèle au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, avant de l’évincer par la force de Gaza en juin 2007.