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En effet, l’association a organisé jeudi dernier une conférence sur la jeunesse et les questions du développement à la Maison de jeunes à Hay Mohammadi.
Le professeur Mohamed Aboukassem a abordé le thème de la présence des jeunes dans les politiques publiques. En ce sens, il a posé trois questions, à savoir : Les jeunes participent-ils à l’élaboration des politiques publiques ? Prennent-ils part à leur exécution? Les politiques publiques prennent-elles en considération les problèmes de la jeunesse ?
Il a mis en relief l’indifférence des jeunes à l’égard de la chose publique, tout en soulignant que la participation est avant tout une responsabilité et non un privilège.
Pour sa part, le professeur Hicham Ouzid a traité dans son intervention des défis de l’intégration et de la participation des jeunes.
Il a estimé que la création du Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative pourra aider la jeunesse marocaine à prendre part au développement social, économique, culturel et politique du Royaume.
Il a considéré que la démocratie participative consacrée par la Constitution de 2011 permettra d’institutionnaliser les relations entre la société civile et les institutions politiques étatiques. Selon lui, la démocratie participative permettra à la jeunesse de faire des plaidoyers, des propositions et même de l’opposition. Il convient de rappeler que le Maroc avait adopté deux textes juridiques concernant la démocratie participative. Le premier donne aux citoyens le droit de présenter des motions en matière législative, alors que le second leur permet de présenter des pétitions.
Il y a lieu de signaler qu’un mémorandum élaboré par l’Association Chouala a été présenté durant cette conférence et dans laquelle cette ONG appelle toutes les associations de la société civile qui partagent les mêmes valeurs et les mêmes objectifs à engager un débat serein et franc sur les différentes problématiques concernant la jeunesse marocaine et son rôle dans le nouveau modèle de développement que S.M le Roi Mohammed VI avait demandé d’élaborer dans son discours devant les parlementaires.
Il convient également de préciser que l’Assocition Chouala-section de Hay Mohammadi a rendu hommage à plusieurs anciens membres de cette section. Il s’agit de Mohamed Aboyahda, (journaliste), de Khaid Attaoui, (journaliste), de Rachid Chajari, (ingénieur), de Malika Dahman, de Taha Abderrazak, de Laaribi Aziz et de Zahir Rachid.