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La raison : une simple question de logistique, selon Mustapha Azzoum, secrétaire général du bureau syndical FDT de M’dina bus. Flash-back : pour défendre les acquis de leurs affiliés, les quatre syndicats représentatifs au sein de l’entreprise ont appelé à une grève de 24 heures pour hier. Ce qui a poussé l’administration à les inviter à dialoguer avec elle, le même jour à 17 heures 30. Après quoi, toutes les parties ont été convoquées vers 19 heures 30 par le wali du Grand Casablanca. Autour de la table, il y avait le wali, maire de la métropole, le secrétaire général de M’dina bus, le responsable du transport urbain au Conseil de la ville, le directeur des Régies et les représentants syndicaux. Les deux points importants débattus sont le règlement des arriérés dus à la CIMR, à la CNSS, à la CNOPS, à l’OMFA et à la RMA Watanya et l’application de la décision gouvernementale relative à l’augmentation des salaires.
A propos du premier point, décision a été prise d’apurer ces arriérés dans un délai n’excédant pas les deux semaines et le wali s’est saisi personnellement de ce dossier dont il va suivre le déroulement.
Un protocole d’accord a été rédigé en l’occasion et signé vers 1 heure du matin par l’ensemble des parties prenantes. Suite à quoi, la grève aurait dû être levée. « Il nous a été matériellement impossible de le faire, vu que nous n’avions ni le temps, ni les moyens, ni la logistique nécessaire à cela. Il nous fallait, en très peu de temps, informer nos centres de Maârif, Al Qods, Ben M’sik et Sidi Bernoussi et faire connaître la décision prise à plus de 4.000 employés. C’était tout simplement irréalisable dans les temps impartis, d’où maintien de notre mot d’ordre », nous a précisé Mustapha Azzoum.