Toutefois, pour être plus proche de la réalité, le beau temps, c’est pas leur truc.
Avec la chute des prix du pétrole, la junte aura de plus en plus mal à se tirer d’affaires, le fameux plan social fait plus que de battre de l’aile. Qu’est-ce que n’aurait pas gagné le peuple algérien si cette manne pétrolière avait été utilisée pendant toutes ces décennies à bon escient au lieu de profiter à quelques insatiables manitous !
Et bien sûr, quand ça va mal, quand les tensions se font de plus en plus sentir chez notre cher voisin de l’Est, les fameux faiseurs de tempêtes, quoique dans un verre d’eau, se tournent vers l’Ouest.
Tous leurs malheurs viennent de là. Encore heureux qu’ils n’aient pas accusé le Maroc d’avoir été pour quelque chose dans leur malheur pétrolier. Il faut bien les comprendre, il faut bien qu’ils trouvent quelque justification à leurs déboires.
Le Sahara marocain, ce dossier créé, par leurs soins, de toutes pièces, constitue par ailleurs leur champ d’action favori. Leur dernier méfait en date a eu pour cadre l’Egypte. Une délégation militaire algérienne devait se rendre à Addis-Abeba. L’escale au Caire devait dévoiler un tout petit stratagème. Gros comme ça. Dans ladite délégation, on avait incrusté pas moins de dix pantins du Polisario. A cheval sur la légalité, les autorités égyptiennes ont vite fait d’expulser les intrus.
Un énième camouflet pour cet Alger qui a tout fait pour envenimer les relations maroco-égyptiennes et qui a orchestré toute une campagne pour, en faisant preuve d’une trop grasse générosité à l’égard de journalistes invités en grande pompe dans les camps de la honte.
La raison a fini par prévaloir du côté de Rabat comme de celui du Caire. Quand en sera-t-il de même pour Alger ?