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A l’issue d’une réunion urgente, le bureau national du Syndicat national de la santé, affilié à la Fédération démocratique de la FDT, a rendu public un communiqué dans lequel il dénonce cette décision prise par le directeur du Centre à l’encontre d’Ahmed Salhi.
Qualifiée d’injuste et d’illégale, la décision de muter le secrétaire général du bureau syndical local du CHU, Ahmed Salhi, connu pour son grand dévouement et son abnégation pour son noble métier est tout simplement, selon le SNSP, un règlement de compte qui a vidé le règlement intérieur de son essence.
Tout en appelant la direction du CHU à revoir sa décision, le Syndicat national de la santé publique avertit contre les répercussions de cette décision et appelle le ministère de la Santé à intervenir pour rétablir l’ordre.
En signe de solidarité avec Salhi, un sit-in de protestation a été également organisé par le personnel médical et infirmier ainsi que celui de l’administration du Centre hospitalier Ibn Rochd.
Dans ce cadre, le bureau syndical du syndicat local du centre, affilié à la FDT, et afin d’attirer l’attention de l’opinion publique et du ministère de la Santé, a lui aussi rendu public un communiqué dans lequel il jette la lumière sur la situation malsaine et les pratiques scandaleuses qui règnent dans le Centre. Il a appelé la Direction à faire preuve de naturalité dans le traitement des dossiers administratifs en optant pour la transparence et l’équité et non pas pour une politique de deux poids deux mesures.
Par ailleurs, le personnel de la santé dans la Région Marrakech-Tensift- Al Haouz ont dénoncé, selon un communiqué, cette décision irresponsable contraire aux règles juridiques et administratives. A rappeler qu’un bras de fer avait opposé certains enseignants-chercheurs de la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca et le bureau local des fonctionnaires du Centre hospitalier Ibn Rochd. A l’origine du conflit, selon la version des enseignants-chercheurs, le comportement irresponsable de l’infirmier chef et les visées de certains enseignants qui font des mains et des pieds pour imposer leur autorité dans ce service et l’exploiter à des fins personnelles selon le bureau local des fonctionnaires d’Ibn Rochd.
Qualifiés de «poches de résistance» par le bureau syndical local, certains enseignants-chercheurs de la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca n’avaient pas lésiné sur les moyens pour entraver, à trois reprises, la tenue du Conseil d’administration du CHU, exercer la pression et terroriser les chercheurs intègres. Le but inavoué était, selon le bureau local, de les évincer des services vitaux et donc de faire main basse sur tous les services.