Trois groupes, Afriquia, Centrale Danone et Sidi Ali, sont la proie sur les réseaux sociaux, depuis la fin de la semaine dernière, d’internautes -on va dire en colère quand d’autres leur décernent la qualification de manipulés-. Le slogan « Boycottons ! » voulu par ces consommateurs des temps nouveaux traduit l’ire populaire à l’encontre de prix de vente des produits de ces trois trusts estimés à juste titre ou pas exorbitants et excessifs. L’accroche ‘’ laisse-le cailler’’ (khalih y rib) pour subtile fût-elle initiée, a, semble-t-il, eu l’effet escompté du moins dans un premier temps, puisque les amateurs du boycott ont été nombreux et le sont toujours d’ailleurs à le suivre, manifestant en cela une colère qui bien au-delà des marques, a plutôt trait à une cherté de vie trop ressentie, surtout pour les plus démunis.
Et l’excitation de faire tache d’huile en touchant, info ou intox, l’huile de table Lesieur. En effet, quelques vidéos çà et là dans les réseaux sociaux, circuleraient annonçant par ‘’quelques épiciers’’ interposés une hausse de deux dirhams sur le litre, vignette à coller sur la bouteille étayant cela. D’autres marques sont pointées du doigt à travers photos et vidéos drainant chaotiquement l’audience recherchée comme celles de café, thé, etc. Le proverbe du dromadaire une fois à terre et ces nombreux coutelas surgissant de nulle part, reflète parfaitement cette situation.
Mais au-delà de cette frénésie digitale au demeurant peu coutumière, ce sont çà et là des voix qui s’expriment pour décrédibiliser un mouvement soudain que l’on aurait voulu, plus ordonné et canalisé à travers des structures spécialisées et organisées de la société civile ayant pour but la protection du consommateur justement et qui ne s’arrêteraient pas qu’à ces trois groupes, car bien d’autres producteurs ne sont pas au-dessus de tout soupçon. Les mauvaises langues donc, ciblent, ce que l’on caractérise par des milices électroniques d’un certain parti qui, à des fins électoralistes, ont inspiré ce mouvement de “défense” du pouvoir d’achat du Marocain via la Toile. Ces sites, qui disent vouer une haine indéniable au capitalisme, fake news aidant, dénoncent “le libéralisme sauvage et l’appât du gain”.
Les comparaisons faites avec certains produits espagnols n’ont en effet rien à voir avec la réalité, (prix du carburant en zone détaxée, eau minérale en promotion…). Ces appels au boycott ne seraient pas, dans tous les cas, innocents et l’ampleur donnée ne serait pas justifiée à en croire d’autres avis récoltés sur les réseaux, plus raisonnables quant à ce phénomène.
Mais quel que soit le côté où l’on se place, cette situation se doit d’être traitée à sa juste valeur et de toute urgence avant qu’il ne soit trop tard.
Bien des boycotts auront changé la face du monde.
Et l’excitation de faire tache d’huile en touchant, info ou intox, l’huile de table Lesieur. En effet, quelques vidéos çà et là dans les réseaux sociaux, circuleraient annonçant par ‘’quelques épiciers’’ interposés une hausse de deux dirhams sur le litre, vignette à coller sur la bouteille étayant cela. D’autres marques sont pointées du doigt à travers photos et vidéos drainant chaotiquement l’audience recherchée comme celles de café, thé, etc. Le proverbe du dromadaire une fois à terre et ces nombreux coutelas surgissant de nulle part, reflète parfaitement cette situation.
Mais au-delà de cette frénésie digitale au demeurant peu coutumière, ce sont çà et là des voix qui s’expriment pour décrédibiliser un mouvement soudain que l’on aurait voulu, plus ordonné et canalisé à travers des structures spécialisées et organisées de la société civile ayant pour but la protection du consommateur justement et qui ne s’arrêteraient pas qu’à ces trois groupes, car bien d’autres producteurs ne sont pas au-dessus de tout soupçon. Les mauvaises langues donc, ciblent, ce que l’on caractérise par des milices électroniques d’un certain parti qui, à des fins électoralistes, ont inspiré ce mouvement de “défense” du pouvoir d’achat du Marocain via la Toile. Ces sites, qui disent vouer une haine indéniable au capitalisme, fake news aidant, dénoncent “le libéralisme sauvage et l’appât du gain”.
Les comparaisons faites avec certains produits espagnols n’ont en effet rien à voir avec la réalité, (prix du carburant en zone détaxée, eau minérale en promotion…). Ces appels au boycott ne seraient pas, dans tous les cas, innocents et l’ampleur donnée ne serait pas justifiée à en croire d’autres avis récoltés sur les réseaux, plus raisonnables quant à ce phénomène.
Mais quel que soit le côté où l’on se place, cette situation se doit d’être traitée à sa juste valeur et de toute urgence avant qu’il ne soit trop tard.
Bien des boycotts auront changé la face du monde.