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Bourse de Casablanca: Comment s'explique la dépression du MASI ?


Libé
Dimanche 8 Janvier 2023

Bourse de Casablanca: Comment s'explique la dépression du MASI ?
L'indice principal de la Bourse de Casablanca, MASI, a enregistré une baisse vertigineuse, jeudi, à la clôture des échanges, pour s'établir à 10.040,91 points (pts), soit une contraction de 3,82%, aggravant ainsi sa contre-performance en 2023 à -6,34%. Sur cette seule séance, ce sont près de 21 milliards de dirhams de capitalisation qui se sont évaporés. Le MSI20, indice regroupant les 20 valeurs les plus liquides, a plongé, de son côté, de 3,72% à 802,67 pts et le Casablanca ESG 10, indice thématique qui calcule la performance des cours des entreprises socialement responsables, a chuté de 4,19% à 759,2 pts. Alors comment s'explique ce décrochage de la Bourse casablancaise? De l'avis de plusieurs analystes, ce trend baissier, qui s'est accéléré au cours de cette séance, serait la réaction de l'anticipation des investisseurs d'une forte hausse des taux sur le marché obligataire. "Sous pression dans la perspective d'un réajustement à la hausse des taux sur la partie long terme, la Bourse de Casablanca accentue son décrochage", explique BMCE Capital Global Research (BKGR) dans sa lettre quotidienne. Même son de cloche chez le Directeur exécutif de FLMarkets, Farid Mezouar, qui estime que les opérateurs semblent "sonnés" par la hausse des taux obligataires. "En particulier, pour ses premières adjudications en 2023, le Trésor a levé 800 millions de dirhams (MDH) sur la maturité de 52 semaines à un taux d'intérêt de 3,5%, ce qui constitue une envolée de 134 points de base par rapport au niveau précédent", a précisé M. Mezouar. Ainsi, dans le cadre d'une surréaction, les investisseurs semblent croire/anticiper des effets négatifs de cette hausse autant au niveau économique qu'au niveau financier, a ajouté M. Mezouar. Au titre de la séance de ce jeudi, seul l'indice du transport a pu échapper à la spirale baissière, affichant un petit gain de 0,10%, à la faveur de la bonne tenue de TIMAR (+1,67%). Le secteur de l'industrie pharmaceutique est resté, quant à lui, inchangé. Du côté des perdants, les indices des services de transport et de l'électricité ont chuté de 5,99% chacun. De même, le secteur de la chimie a plongé de 5,6%, celui de la participation et promotion immobilières de 5,58% et ceux des assurances et du pétrole et gaz de 5,01%. Sur le plan individuel, seulement 6 valeurs ont terminé en territoire positif, contre 46 dans le rouge, tandis que 5 sont restées inchangées. 


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