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Ghorbani
hypnotise
le public
du Chellah
Le trio perse composé du grand vocaliste iranien Alireza Ghorbani, du maître du târ Milad Mohammadi et du percussionniste Zakaria Yousefi a ébloui, samedi, le public du mythique site du Chellah, dans le cadre de sa participation au Festival Mawazine.
Dans le site historique du Chellah, double vestige d'une cité romaine et d'une nécropole mérinide, point d'échafaudages encombrants ni de grands projecteurs. Un cadre intimiste, simple, où seuls quelques parasols ont été installés pour protéger les artistes d'un ciel menaçant.
En somme, le cadre idéal pour admirer la bonne prestation dont le trio persan a gratifié le public. Pendant plus d'une heure, les férus de musique se sont délectés du doigté de Milad Mohammadi, qui a su parfaire chaque note, chaque accord de cet instrument traditionnel d'Asie centrale. Le génial "tarzen" accompagnait les envolées mystiques de Ghorbani et les puissantes percussions de Zakaria Yousefi, imprégnant l'espace d'une atmosphère extatique et intemporelle, ponctuée uniquement par les solos auxquels se livraient, à tour de rôle, les deux musiciens et le soliste. Avec sa voix surnaturelle, Ghorbani a été à la hauteur de son immense réputation de vocaliste hors pair, puisant dans le riche répertoire traditionnel persan, dont une superbe interprétation impromptue d'un poème de Djalâl ad-Dîn Rûmî dont il a gratifié le public après que celui-ci l'eut ovationné debout.