-
La pluralité culturelle, vecteur de paix et d’avenir partagé
-
La Maison de la poésie de Tétouan lance sa nouvelle saison culturelle
-
A Lyon, la culture marocaine millénaire s'invite dans la plus grande esplanade d’Europe
-
Les causes nationales dans la poésie du Malhoun au centre d'une conférence dans le cadre du Festival "Malhouniyat"
L'Université internationale de Casablanca (UIC) et l'Université Hassan II ont organisé, mercredi à Bouskoura, une journée d'étude en hommage à l'écrivaine, féministe et sociologie feue Fatima Mernissi, une figure de proue de la scène intellectuelle marocaine disparue le 30 novembre dernier. Placée sous le thème "Fatima Mernissi: le triomphe d'un nouvel ordre social", cette journée d'étude a été organisée par un comité scientifique composé du président de l'Université Hassan II, Idriss Mansouri, du recteur de l'UIC, Taoufik Rkibi et des doyens et enseignants des deux universités, indique un communiqué des organisateurs. Cette rencontre s'est, par ailleurs, articulée autour de plusieurs axes portant sur les rapports sociaux entre le genre, la démocratie et la modernité, l'identité et l'altérité, l'économie sociale et solidaire, ainsi que la sécurité et la société, précise la même source.
André Azoulay
La culture dans toutes ses formes (musique, théâtre, peinture...) est le passeport magique pour la concrétisation du développement durable, a affirmé, mercredi à Casablanca, André Azoulay, conseiller de SM le Roi. S'exprimant lors de la Conférence inaugurale du Festival international des anciennes médinas, organisé sous le thème "La culture au service du développement humain", M. Azoulay a souligné que la culture est l'espace de résistance le plus légitime, le plus efficace et le plus attendu. Il a rappelé, dans ce sens, qu'"on était solitaire et isolé quand la culture s'est invitée dans le débat national et qu’elle a choisi de revisiter ce patrimoine à travers ses anciennes médinas, une initiative nationale qui traduit un défi moral, philosophique et idéologique". Pour M. Azoulay, "nos religions, nos sensibilités, nos histoires et nos identités sont prises en otage par ceux qui veulent en faire un instrument pour lequel ils n'ont ni légitimité, ni capacité à aider au développement de nos sociétés", soulignant qu'au-delà des émotions, la culture "nous permet de mieux comprendre".