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Quelque 75.000 personnes ont été contaminées en Chine continentale (hors Hong Kong et Macao), dont plus de 2.200 mortellement. Ailleurs dans le monde, 11 décès et 1.100 contaminations sont à déplorer dans environ 25 pays. "Plusieurs équipes de recherche font appel à différentes techniques afin de concevoir un potentiel vaccin", a indiqué Xu Nanping, le vice-ministre des Sciences et Technologies. "Le premier devrait faire l'objet d'essais cliniques vers la fin avril", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse à Pékin.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mardi qu'il faudrait au moins un an avant d'obtenir un produit utilisable à grande échelle. "Le vaccin est quelque chose sur le long terme, car cela pourrait prendre jusqu'à 12 ou 18 mois. C'est se préparer à la pire des situations", a déclaré son directeur Tedros Adhanom Ghebreyesus. Les chercheurs chinois utilisent plusieurs procédés pour mettre au point un vaccin, a déclaré Zeng Yixin, le vice-directeur de la Commission nationale de la santé, qui fait office de ministère. Parmi ces méthodes : l'utilisation d'un coronavirus inactivé, l'utilisation du génie génétique afin de produire des protéines faisant office d'antigènes, ou la modification de vaccins antigrippaux, a détaillé M. Zeng.
Pour rappel, les Etats-Unis qui comptent 11 cas confirmés, ont annoncé mardi, leur collaboration avec le laboratoire pharmaceutique «Regeneron», afin de développer un traitement contre le nouveau virus chinois. Une classe de médicaments ayant servi contre Ebola est utilisée à ce dessein. Plus en détail, on parle d’un traitement à base d'anticorps monoclonaux. En réalité, les Etats-Unis étudient de multiples pistes. Tout d’abord, un médicament anti-VIH (Kaletra).
Ensuite, on parle d’une combinaison utilisée contre le coronavirus Mers (antiviral et immunothérapie). Et enfin, un antiviral de l'Américain Gilead testé dans le passé contre Ebola.
Une certitude existe. Les anticorps monoclonaux pourraient être la clé du traitement. Copies créées en laboratoire d'un certain type d'anticorps, ces anticorps représentent une forme d'immunothérapie. Autrement dit, ils se fixent à certaines protéines d'un virus, ce qui leur permet de neutraliser sa capacité à infecter les cellules humaines.