«Bayiri, la patrie» remporte le Grand Prix Ousmane Sembène: Mohamed Nadif, meilleur réalisateur au FCAK

Lundi 9 Juillet 2012

«Bayiri, la patrie» remporte le Grand Prix Ousmane Sembène: Mohamed Nadif,  meilleur réalisateur  au FCAK
Le complexe culturel a abrité, samedi dernier, la cérémonie de clôture de la 15ème édition du Festival du cinéma africain de Khouribga (FCAK).
 Comme chaque année, le palmarès 2012 a fait des heureux, mais aussi des mécontents parmi les artistes, les producteurs et les réalisateurs participant à cette compétition. Présidé par le professeur et critique de cinéma marocain, Mohamed Dahane, le jury a relevé au cours de cette manifestation le dynamisme du cinéma africain. « Les douze films en compétition reflètent un cinéma fort en Afrique, les films sélectionnés sont d’une grande qualité artistique», a indiqué M. Dahane. Pour ce qui est des œuvres primées, le Grand Prix Ousmane Sembene est revenu à «Bayiri, la patrie» du réalisateur burkinabé, Pierre Yamégo.
Le prix spécial du jury a été  attribué au film « Matière grise » du Rwandais Kivu Ruhorahoza.
Le metteur en scène marocain, Mohamed Nadif, a reçu le prix de la meilleure réalisation pour son film «Andalousie mon amour ». Le Prix du meilleur scénario  a été attribué au film « Always brando » du Tunisien Redha Bihi.
Sheila  Mirra et Ciomara Morais ont reçu le Prix du  premier rôle féminin pour le film angolais, « Tout va bien » de Pocas Pascoal.  Saul Williams a remporté le Prix du premier rôle masculin, pour son interprétation dans le film « Aujourd’hui » du Sénégalais Alain Gomis. Quant au Prix du second rôle masculin, il  est revenu à Yonas Pérou pour son rôle dans le film «Le Collier de Makoko» du Gabonais Henri Josef Koumba. Pour sa part, Marlène Longange s’est adjugée  le Prix du second rôle féminin pour son rôle dans le film «Viva Riva » du Congolais Djo Munga.
Pour rappel, le film primé raconte l'histoire de la Côte d’Ivoire  où des rebelles tentent un coup d’état. Le pays bascule alors  dans le chaos. Un village ivoirien où vivent essentiellement des Burkinabés est attaqué. Ces émigrés ont été chassés du pays. C’est le début d’un long exil, durant lequel « Biba » sera séparée  de  sa mère. Elle découvre une  réalité  amère faite de souffrance, solitude, errance et maladie, entre autres



Chouaib Sahnoun

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