-
Félix Tshisekedi: L'accord de paix entre la RDC et le Rwanda ouvre la voie à une nouvelle ère de stabilité
-
Le sud de l'Europe étouffe sous une chaleur sans répit
-
Cessez-le-feu: L'Iran exprime de "sérieux doutes" quant au respect des engagements d'Israël
-
Le grand-père de la future patronne du MI6 était espion pour les Nazis
"Ces accusations sont clairement de la propagande" et relèvent d'une "guerre psychologique sans fondement", indique Irna qui cite "une source informée" au ministère iranien des Affaires étrangères.
La coalition arabe "a recours à un scénario éculé maintes fois répété", a-t-elle ajouté, affirmant que les rebelles n'avaient pas besoin d'armes iraniennes.
La coalition a affirmé mercredi avoir intercepté en mer d'Oman un bateau de pêche iranien chargé d'armes destinées aux Houthis, en violation d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui interdit les livraisons d'armes aux rebelles du Yémen.
Selon la coalition, parmi les équipements saisis figurent 18 obus antiblindés, 54 obus antichars BGM17 et des systèmes de guidage de tirs. Outre le capitaine, 14 Iraniens étaient à bord de ce bateau, enregistré comme embarcation de pêche.
Cette annonce de la coalition est intervenue dans un contexte de tensions entre Riyad et Téhéran, notamment à la suite du drame du pèlerinage de La Mecque. A ce propos, l'Iran a fortement revu à la hausse jeudi le nombre de ses pèlerins victimes de ce drame, 464 morts dont les premiers corps devraient être prochainement rapatriés grâce à un accord conclu sur fond de tensions entre Riyad et Téhéran.
Cet accord entre Riyad et Téhéran est intervenu au lendemain d'une virulente mise en garde de l'Ayatollah Khamenei à l'Arabie Saoudite.
Une semaine après la bousculade meurtrière de Mina, près de La Mecque, qui, selon Riyad, a coûté la vie à 769 pèlerins, le dernier bilan iranien ne devrait plus évoluer de manière significative, la plupart des disparus étant désormais considérés comme morts. Il en reste 16, selon le ministre iranien de l'Intérieur, Abdolreza Rahmani Fazli.
Par ailleurs, la tension reste vive avec Téhéran, accusé par Manama de soutenir des opposants issus de la majorité chiite qui réclament depuis 2011 des réformes politiques à la dynastie sunnite qui dirige le petit royaume de Bahreïn.
Les monarchies sunnites du Golfe, Arabie Saoudite en tête, regardent avec suspicion les activités de l'Iran chiite dans la région. Les tensions restent vives, notamment en liaison avec le conflit au Yémen.