Beaucoup d’espoir a été fondé sur un président américain de couleur qui briguait pour la première fois la magistrature suprême aux Etats-Unis. Par ses gestes et interventions, les premiers temps de son arrivée à la Maison blanche, il laissait croire qu’il serait au rendez-vous de l’Histoire. Il serait l’homme providentiel qui allait faire oublier des prédécesseurs qui, par leurs actions et leur politique belliqueuse, ont fait tant de mal au monde et à l’Amérique elle-même. Or, Barack Obama n’aura pas tardé à montrer ses limites. On l’a vu avec ses projets sociaux qu’il n’a pu mener à terme, ses cafouillages financiers et ses ratages en politique étrangère. Son dernier ratage aura été l’affaire palestinienne marquée par son revirement brutal entre son discours du Caire dans lequel il se portait garant de la reconnaissance de l’Etat palestinien et son attitude actuelle renonçant à son engagement et menaçant de faire usage du veto américain pour empêcher justement cette reconnaissance au grand dam des populations palestiniennes, arabes et islamiques.
Qu’importent les opinions de tous ces pays du moment qu’il ne faut pas mécontenter Israël.
On sait que les présidents américains qui ont tenté de contrarier les desseins de Tel Aviv l’on payé cher. Soit qu’ils ont vu leur mandat présidentiel non renouvelé, soit qu’ils étaient victimes de scandales inventés de toutes pièces.
Barack Obama se veut réaliste. Lui qui prétend à un nouveau mandat malgré un piètre exercice, sait que pour atteindre son but, il doit compter sur le lobby juif très influent aux Etats-Unis et qui est là pour défendre les intérêts de l’Etat hébreu. Ainsi, Obama montre-t-il qu’il n’est pas mieux que les autres. Avant tout, il est égocentrique et ne pense qu’à ses propres intérêts.
Donc, il n’est pas celui qui pouvait marquer l’histoire par des actions courageuses. Il n’était même pas capable d’intervenir en faveur de son concitoyen Troy Davis pour lui éviter l’exécution. Barack Obama ne veut pas ainsi mécontenter ses compatriotes blancs.
Tout ce qui peut aller à l’encontre de son éventuelle réélection, doit être omis.
Barack Obama sera finalement un président américain ordinaire dont l’histoire grande ou petite ne retiendra pas grand-chose !