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Deuxième contributeur à la contre-performance du marché boursier en 2015, le secteur bancaire a connu un léger ralentissement de son activité au Maroc, qui a été compensée par la croissance réalisée par les banques sur les marchés d’Afrique Subsaharienne, selon les analystes de Sogécapital Bourse.
Dans son rapport “Rétrospective du marché boursier sur l’année 2015”, la société de bourse souligne qu’à fin novembre dernier, l’encours des crédits s’apprécie de 1,6% à 764,8 milliards de dirhams (MMDH), contre une croissance de 4,3 % une année plus tôt. Cette hausse est essentiellement tirée par les crédits à l’habitat (+5,3% à 178 MMDH), ainsi que les crédits à caractère financier (+9,9% à 94 MMDH), a-t-elle ajouté, notant que la tendance baissière des taux débiteurs est toujours maintenue au terme du T3-2015, avec un taux moyen de 5,67 % contre 6,03 % au T3 2014.
Sogécapital Bourse relève, toutefois, un ralentissement de la hausse des créances en souffrance, constaté tout au long de l’année, avec une hausse de 10,2 % à fin novembre contre 25,9 % en 2014. Exception faite de la Banque Centrale Populaire (BCP), dont la capitalisation a profité de l’effet de l’augmentation de capital, la capitalisation du secteur a connu un recul de 1,8 % au terme de l’année 2015, indique la filiale Bourse de la Société Générale dans son rapport, dont copie est parvenue à la MAP.
Au-delà de la conjoncture défavorable, ce recul peut également avoir comme origine les résultats semestriels, qui ont été particulièrement impactés par la normalisation des résultats des activités du marché ainsi que l’exposition des banques au risque de défaut notamment du raffineur SAMIR, a-t-elle fait constater.
En 2015, et à l’image de l’année passée, Attijariwafa bank maintient sa position de valeur la plus échangée sur le marché avec 24,1 % des volumes échangés sur le marché central, soit un volume quotidien moyen (VQM) de 28,3 millions de dirhams (MDH).
Par ailleurs, le secteur bancaire demeure de loin le plus important secteur de la cote avec 37 %, suivi du secteur des télécommunications avec 22 %, contre 35 % et 21 % respectivement en 2014.