
-
SIAM 2025 : Adoption de la déclaration de la 5ème Conférence ministérielle de l'initiative "AAA"
-
17ème SIAM : OCP Nutricrops, Arvalis, Intercéréales et l'UM6P s’allient pour une gestion durable des sols
-
Un regain de confiance de façade
-
Mohamed Fikrat : Le secteur financier appelé à être un catalyseur du changement pour l'agroforesterie
-
Séminaire d’investissement Maroc – Jiangsu : une dynamique de coopération renforcée
Cette évolution s'explique principalement par une hausse de la monnaie fiduciaire en circulation, précise la DEPF dans sa note de conjoncture du mois d'octobre, ajoutant que Bank Al-Maghrib (BAM) a renforcé ses interventions, portant le volume moyen de ses injections de liquidité à 145,4 MMDH, après 128,2 MMDH au trimestre précédent.
Les interventions de BAM ont essentiellement concerné les avancées à 7 jours, qui ont totalisé 61,2 MMDH, en progression par rapport aux 44,6 MMDH injectés au deuxième trimestre 2024, rapporte la MAP.
Les pensions livrées à 1 et 3 mois ont atteint 50,2 MMDH, après 51,4 MMDH au trimestre précédent, tandis que les prêts garantis au soutien du financement des TPME se sont établis à 34,1 MMDH, en hausse par rapport aux 32,2 MMDH du deuxième trimestre 2024.
Par ailleurs, le volume moyen des transactions interbancaires a enregistré une augmentation de 5,4% par rapport au deuxième trimestre 2024, s'établissant à 2,6 MMDH. Le taux interbancaire moyen pondéré au jour le jour (TIMPJJ), quant à lui, est resté stable, s'alignant sur le nouveau taux directeur de 2,75% fixé depuis le 26 juin 2024, en baisse de 24 points de base (pbs) par rapport aux 2,99% observés au T2-2024.
Et de rappeler que lors de sa réunion du 24 septembre 2024, le Conseil de la Banque centrale a décidé de maintenir le taux directeur à 2,75%, estimant que la politique monétaire en place demeure appropriée aux conditions actuelles.
Concernant l'évolution des taux débiteurs, une légère augmentation a été notée au deuxième trimestre 2024, avec un taux moyen pondéré global en hausse de 3 pbs à 5,43%, en raison principalement de l'augmentation des taux des crédits à l'immobilier et des crédits de trésorerie.