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« Le Conseil a décidé de maintenir le taux directeur inchangé à 2,25%, tout en poursuivant le renforcement des mesures visant l’assouplissement des conditions de financement des entreprises, notamment les TPE », a annoncé la Banque centrale, à l’issue de la troisième réunion trimestrielle de 2025 de son Conseil.
La décision de BAM rejoint les anticipations des investisseurs financiers sondés par Attijari Global Research (AGR) dont plus de la moitié (51%) déclarait récemment s’attendre à un statu quo.
En effet, d’après un récent sondage réalisé auprès d’un échantillon de 45 acteurs considérés parmi les plus influents du marché financier, le consensus du marché est ressorti mitigé mais penchait légèrement en faveur d'une stabilité du taux directeur de BAM, rapporte la MAP citant le récent "Research Report – Strategy" de la filiale d'Attijariwafa bank spécialisée dans l'analyse et la recherche des marchés financiers africains.
Un autre sondage, celui de BMCE Capital Global Research (BKGR), allait dans le même sens : « Si le sondage des investisseurs reste très partagé, nous privilégions, pour notre part, le maintien du statu quo pour notre scénario central avec une perspective baissière d'ici fin 2025 », indiquait pour sa part BKGR dans un "Flash Strategy".
Dans un communiqué, le Conseil annonce qu’il continuera de suivre de près l’évolution de la conjoncture et de fonder ses décisions, réunion par réunion, sur la base des données les plus actualisées.
Accélération de la croissance économique à 4,6% en 2025
Lors de cette session, tenue le mardi 23 septembre à Rabat, Bank Al-Maghrib a annoncé qu’elle s’attend à une accélération de la croissance économique de 3,8% en 2024 à 4,6% cette année, et sur une consolidation à 4,4% en 2026.
D’après les projections de l’institution publique, la valeur ajoutée agricole ressortirait en hausse de 5% cette année, tenant compte d’une récolte céréalière de 41,3 millions de quintaux (MQx), puis de 3,2% en 2026, sous l’hypothèse d’une production de 50MQx.
Concernant les secteurs non agricoles, et à la faveur notamment de la forte dynamique de l’investissement dans les infrastructures, BAM estime que leur croissance avoisinerait 4,5% en 2025 et en 2026.
« Pour les comptes extérieurs, la dynamique des échanges se poursuivrait à moyen terme, l’impact des récentes mesures tarifaires américaines devant demeurer faible », a poursuivi la Banque centrale qui prévoit une hausse de 6,2% des exportations de biens en 2025 puis de 9,4% en 2026 et un accroissement de 7,4% des importations en 2025 (7,1% en 2026).
De leur côté, les recettes de voyages maintiendraient leur performance, avec de nouvelles progressions de 11,3% cette année et de 4,8% l’année prochaine à 131,2 milliards, tandis que les transferts des MRE, après une quasi-stabilité attendue cette année devraient s’accroître de 4,8% en 2026 à 125,5 milliards, a par ailleurs relevé l’institution déduisant, dans ces conditions, que le déficit du compte courant resterait contenu, se situant autour de 2,3% du PIB en 2025 et de 2% en 2026, après 1,2% en 2024.
S’agissant des investissements directs étrangers (IDE), BAM pense que les recettes avoisineraient l’équivalent de 3,3% du PIB en 2025 et de 3,5% en 2026. « Au total, compte tenu des financements extérieurs prévus du Trésor, les avoirs officiels de réserve de Bank Al-Maghrib continueraient de se renforcer pour atteindre 418 milliards de dirhams à fin 2025 et 434,5 milliards à fin 2026, des niveaux équivalents à 5 mois et demi d’importations de biens et services », a-t-elle estimé.
Des projections sur les conditions monétaires, il ressort que le déficit de liquidité devrait s’alléger à 115,3 milliards de dirhams à fin 2025, mais se creuserait à nouveau à 133 milliards en 2026, tiré par la hausse de la circulation fiduciaire.
Enfin, sur le volet des finances publiques, « les projections de Bank Al-Maghrib tablent sur un déficit budgétaire, hors produit de cession des participations de l’Etat, stable à 3,9% du PIB cette année et en atténuation à 3,4% en 2026 ».
Alain Bouithy









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