-
Moscou se montre plus réceptive au plan d’autonomie proposé par le Maroc : La position russe est la bienvenue
-
Mustapha El Ktiri plaide à Bakou pour une coopération internationale en matière de recherche et d’identification des disparus
-
Peines alternatives : 450 jugements prononcés à ce jour
-
L’ANLCA lance une campagne nationale de lutte contre l'analphabétisme
Le Maroc salue également les efforts de médiation du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis qui ont abouti à cet accord, a affirmé M. Bourita, lors d’une conférence de presse conjointe avec le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Libye, Abdoulaye Bathily, à l’issue de leurs entretiens.
M. Bourita a affirmé que le Royaume du Maroc salue l'effort important qui a abouti à cet accord qui pourrait constituer un jalon essentiel pour réfléchir à un cessez-le-feu durable et vérifiable.
La désescalade, comme souligné par SM le Roi Mohammed VI à maintes reprises, la dernière en date lors du Sommet arabo-islamique extraordinaire à Riyad, est essentielle pour permettre l'acheminement des aides humanitaires et s’inscrire dans un processus à même d'aboutir à un cessez-le-feu durable, a ajouté le ministre.
Le Royaume du Maroc soutient que cette trêve permettra essentiellement d'acheminer les aides humanitaires et de faciliter les efforts de secours au profit du peuple palestinien frère, a-t-il estimé.
M. Bourita a fait observer que la région du Moyen-Orient ne pourra sortir de ces crises successives faute d’une reconnaissance des droits légitimes du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant.
Il a également relevé à cet égard que l’ambition et la volonté du Maroc, comme l’a indiqué SM le Roi, pour une sortie de crise dans la région du Moyen-Orient exige de la communauté internationale de dépasser le stade de la gestion des crises pour passer à l’étape de l’ouverture de nouvelles perspectives afin de parvenir à des solutions radicales aux questions essentielles, à leur tête la jouissance du peuple palestinien de ses droits.
M. Bourita a insisté sur l’impératif de sortir de la logique de la gestion des crises et d’ouvrir des perspectives pour la paix à travers un véritable processus politique aboutissant à la solution à deux Etats, un Etat palestinien dans les frontières de 1967, avec Al Qods comme capitale, vivant côte à côte avec un Etat israélien.