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Des correspondants de l'AFP ont fait état de tirs à balles réelles aux abords du siège du Conseil provincial de la ville, à une centaine de kilomètres au sud de Bagdad. Au total, depuis le début le 1er octobre d'un mouvement de contestation inédit, 240 personnes ont été tuées et plus de 8.000 blessées, selon un bilan officiel. A Bagdad, des cortèges de manifestants affluaient mardi vers la place Tahrir occupée jour et nuit depuis jeudi soir, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Le mouvement qui réclame "la chute du régime" a gagné en ampleur lundi quand des milliers d'étudiants et d'élèves ont envahi les rues de Bagdad et de plusieurs villes du sud du pays. De nombreux étudiants étaient présents sur Tahrir.
Durant la nuit, les autorités avaient annoncé un couvre-feu de minuit à six heures qui a été bravé dans un concert de klaxons et de haut-parleurs diffusant des musiques rugissantes dans l'ensemble de la capitale.
Doua, 30 ans, a tenu à sortir à plusieurs reprises dans la nuit, raconte-t-elle à l'AFP. "Leur couvre-feu n'a rien changé. Le gouvernement pensait qu'on allait rester à la maison? Pas du tout! On est sorti exprès dans la rue", s'exclame la jeune femme, qui a fait un tour dans Bagdad dans la nuit, avant de revenir mardi manifester sur la place Tahrir.
Depuis lundi, des sit-in et des grèves illimités ont été déclarés par les syndicats des enseignants, des avocats et des dentistes, tandis que des piquets de grève bloquaient des administrations dans plusieurs provinces du Sud.