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A 44 ans, Toumani Diabaté est considéré comme l’un des meilleurs et des plus brillants joueurs de la Kora, cette harpe unique dans l’Ouest de l’Afrique, composée de 21 cordes.
Ce descendant de 71 générations de musiciens clôture le Festival en lieu et place de Loreena Mc Kennitt qui a annulé sa tournée européenne qu'elle devait entamer à partir du Maroc, expliquent les organisateurs de ce rendez-vous d’envergure internationale.
C’est à partir de Londres que Toumani construit sa renommée à l’échelle internationale, multipliant de nombreuses collaborations. Nous sommes alors dans les années 80. Le jeune artiste qu’il était impressionne par sa générosité et son enthousiasme. « Kaira », son premier album solo de Kora, lui ouvre de nouvelles portes. Fidèle à son instrument, il affronte d’autres styles et genres musicaux sans jamais trahir son authenticité. Un album naîtra de cette expérience.
Plus tard, il décide de rentra chez lui. Au Mali, Diabaté multiplie des collaborations avec les gros calibres de l’époque tels que Salif Keita, Kassy Maddi Diabaté et Ballaké Sissoko. Dix ans plus tard, sort dans les bacs une compilation. Une première pour un joueur de Kora qui confirme ainsi son aura et contribue à forcer sa réputation à l’international.
Toumani Diabaté a reçu le Tamani d’or (2003), dans la catégorie meilleur joueur de Kora dans le monde. Une année après, il est honoré d’un Zyriab des Virtuoses (prix de l’Unesco) au Festival Mawazine. Il est le premier Subsaharien à avoir été récompensé de ce prix.