Et de deux pour Aydoud Inchadden, Festival national de la poésie amazighe. Jusqu’au 24 août, la petite ville Timahdith, située au cœur du Moyen Atlas (province d’Ifrane), accueille généreusement plus de cent poètes et poétesses amazighs, ainsi que les passionnés de cet art sublime.
Initiée sous le thème «La poésie amazighe, une mémoire et des perspectives», cette manifestation entend se remémorer les beaux moments de cette poésie à travers l’hommage posthume qui sera rendu aux poètes Oumimoun Aâziz, Habibi Mohamed Ouachour, Lhoussaini Abdellah, dit Abdellah Oukhyi et Bennacer Ousliman Anchad. En présence de leurs familles, l’hommage sera un message de reconnaissance et de gratitude envers ces inchadden, dont les mots enchantent toujours le grand public, par le biais des chanteurs modernes.
Signe de continuation, cette deuxième édition qui sera marquée par la participation de plusieurs pays étrangers dont la France, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, le Bahrein, le Koweit, la Libye et la Tunisie, promet également des lectures données par des poétesses venues de de toutes les régions du Maroc (Souss, Sahara, Atlas, Rif et Oriental), dont Naïma Zayd, Hajiba Akki, Aziza Ajoualil, Yttou Bouârâr. Un autre grand moment sera celui de l’hommage rendu au poète Mohamed Mestaoui, de la région du Souss.
«Nous entendons encourager la création, l’innovation et la qualité chez les artistes et les troupes participants. C’est pourquoi nous faisons sélection préalable», indique à Libé Mohamed Zakri, directeur artistique de cette manifestation. Et d’ajouter: «Outre le programme artistique riche et varié, notre festival vise à faire connaitre cette ville aux atouts naturels et de mettre valeur les richesses touristiques de l’arrière-pays, une manière de promouvoir le tourisme rural sous tous ses aspects».