Avec la Compagnie italienne « La Rossignol » : Casablanca sous les airs et danses antiques


ALAIN BOUITHY
Mardi 3 Novembre 2009

Avec la Compagnie italienne « La Rossignol » : Casablanca sous les airs et danses antiques
Des airs et danses antiques tels qu’on les jouait dans les cours italiennes à l’époque de Vincenzio et Galileo Galilei. Avec des costumes, chorégraphies et instruments d’époque. Ainsi se résume le spectacle intitulé «Et pourtant elle tourne» et présenté par la Compagnie italienne «La rossignol», vendredi soir, au Complexe culturel Touria Sekkat à Casablanca.
Une immersion captivante dans le passé à la (re)découverte des traditions musicales italiennes d’une époque qui semble avoir gardé son charme et son pouvoir de séduction sur les contemporains, au regard du nombre de personnes qui se sont donné rendez-vous ce soir-là pour voir le spectacle.
Quoique réservé au départ, le public casablancais s’est rapidement mis dans le bain, n’hésitant pas à accompagner les différentes chorégraphies par des applaudissements nourris.
Il faut dire que le spectacle «Et pourtant elle tourne» proposait ce soir une balade des plus plaisantes dans les cours italiennes. Au point qu’on a cru vivre à cette époque pourtant bien lointaine.
«La réaction du public a été très positive. Je pense que ce n’est pas tant la musique qui a plu aux spectateurs, mais plutôt les instruments qui sont très proches de ceux utilisés dans la musique marocaine. Il faut savoir que beaucoup d’instruments utilisés au cours de ce spectacle sont de dérivation arabe. La seule différence est qu’en arrivant en Europe, ils sont devenus polyphoniques, c’est-à-dire qu’ils peuvent produire plusieurs notes à la fois. Alors que dans la musique andalouse, les instruments ne font qu’une seule mélodie», a confié à Libé, le maestro de la troupe.
Offert par l’Association culturelle italienne Dante Alighieri en collaboration avec le Consulat général d’Italie de la ville, ce spectacle proposait comme thème une fête dont l’espace scénique est celui du grand salon du palais de la noblesse. Une merveilleuse occasion pour les Casablancais qui ont pu apprécier costumes et instruments d’époque qui ont suscité la curiosité des spectateurs et ravi les passionnés de l’ancienne époque.   
Ce soir-là, la Compagnie «La Rossignol» interprétait des airs signés de deux grands noms : Vincenzio et Galilée.
Ce spectacle s’inscrit dans le cadre de la neuvième Semaine de la langue italienne dans le monde.
Un contexte que la troupe apprécie en ces termes : «Nous en sommes fiers d’autant plus que c’est de notre devoir en tant que chercheurs, danseurs et musiciens de faire attention à tout ce qui arrive autour de nous. Et le fait de nous produire  en cette circonstance est pour nous un défi. Certes nous avons notre production indépendante, mais quand il y a des moments particuliers, nous sommes bien contents d’y participer. C’est une façon aussi de mesurer le professionnalisme du groupe, des danseurs et musicie .


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