Avec l’orchestre marocain de musique arabe : Fouad Zbadi et Riham Adelhakim enchantent le public casablancais


M.A
Jeudi 14 Mai 2009

Avec l’orchestre marocain de musique arabe : Fouad Zbadi et Riham Adelhakim enchantent le public casablancais
L’orchestre marocain de musique arabe de Salah Morsli Cherkaoui a animé un concert le 8 mai 2009 à 21h à la salle de l’Office des changes de Casablanca. Organisé avec le soutien du ministère de la Culture et le Conseil de la ville de Casablanca, ce spectacle musical a rassemblé pour la première fois sur scène deux stars de Dar Opéra de l’Egypte Fouad Zbadi et Riham Abdelhakim, la chanteuse qui a interprété le rôle d’Oum Kalthoum.  Le public avait l’occasion de redécouvrir et apprécier la voix de chacun des chanteurs. Et ce, en présence de plusieurs personnalités. Cet orchestre est considéré comme l’une des plus grandes formations musicales au Maroc et au Moyen-Orient. La troupe est composée de plusieurs musiciens qui maîtrisent le solfège.  Le même orchestre a participé à diverses manifestations artistiques comme l’Opéra du Caire, le Festival des musiques sacrées de Fès, et le Festival de Carthage pour ne citer que ces évènements.  Elle a, en outre, organisé bon nombre de spectacles tels que le concert de commémoration des trentenaires de Abdelhalim Hafez.
Salah Morsli C., le maestro
Né en 1962 à Boujaâd, Salah Morsli Cherkaoui est l'un des grands maestros que compte la scène musicale marocaine. Après des études primaires et secondaires à Boujaâd, ce musicien se déplace à Casablanca pour poursuivre ses études en musique. Musicien  comme on les aime, il maîtrise plusieurs instruments tels que  la batterie, le tam-tam,  le bendir, le tar, entre autres. Simultanément avec cela, il fait des études approfondies dans la musique et obtient par la suite  des diplômes de maîtrise de la violoncelle ou cello (prononcé tchello). Ce dernier est considéré comme l’un des instruments les plus difficiles à maîtriser surtout au sein de l'orchestre philharmonique. Salah Morsli joue également de l'oud (luth), l'instrument idéal pour accompagner la voix et la mélodie. Peu de temps après, Salah a eu le bonheur de décrocher une première médaille, puis un premier accessit et enfin un premier grand prix. Dès lors, il intègre plusieurs orchestres dont on retient «Annoujoum», dirigé par le professeur Hamid Ben Brahim. Il a aussi côtoyé Abdel Ati Amanna qui était en compagnie de plusieurs musiciens de renommée.  Aujourd'hui, c'est lui qui dirige les plus grands orchestres nationaux.


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