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Le Code de la famille avait, en effet, insisté sur l'authentification du mariage à travers un acte judiciaire, mais aussi la mise en place d'une nouvelle institution judiciaire, en l'occurrence le juge de la famille chargé du mariage. La volonté du législateur est, on ne peut plus, claire. Finies les cérémonies de mariage avec la Fatiha, qui ont engendré des situations juridiques et sociales inacceptables et malsaines. La campagne lancée par le département de la Justice vise à permettre aux couples qui n'ont pas été dans la possibilité d'authentifier leurs mariages de se rattraper et du coup éviter des conséquences sociales, juridiques et administratives parfois lamentables. « Le ministère a déployé de grands efforts dont la simplification des procédures, l'incitation des juges à examiner d'urgence les dossiers qui leur sont soumis dans ce cadre et enfin la sensibilisation des citoyens pour leur montrer l'importance de cette action », a souligné Me Naciri, lors de cette rencontre.
La prorogation de cette campagne vient du fait qu'en dépit des efforts consentis durant la première période, il s'est avéré que de nombreux dossiers soumis à la justice n’ont pas été examinés, « d'où l’avis de SM le Roi favorable quant à la prorogation de cette période transitoire de cinq autres années, pour préserver les droits du couple et des enfants», a précisé le ministre. En fait, plusieurs procès relatifs à l'affiliation, l'allocation, l'héritage sont en souffrance dans les triburaux du Royaume, lesquels et en l'absence d'un cahier d'état civil deviennent très complexes à résoudre.