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Le Polisario mis sur la sellette à Nouakchott
Venu à Nouakchott où il était envoyé par son chef dont il était soi-disant porteur d’un message au président mauritanien, Bachir Moustafa Sayed a dû mobiliser plusieurs sympathisants du Polisario afin de faciliter sa rencontre avec le président Ghazouani qui, paraît-il, n’était pas très chaud pour le recevoir. Attitude qui n’a fait que se renforcer après les marches et les lettres de protestation initiées par les rescapés des geôles du Polisario où Bachir Sayed lui-même dirigeait les séances de torture auxquelles étaient soumis des Sahraouis mais également des Mauritaniens ainsi que d’autres séquestrés de différentes nationalités, séances de torture dont il a reconnu être l’instigateur et l’ordonnateur voire, parfois, l’exécuteur. Parmi ces protestataires figure Haidala Mohamed Yeslem, auteur de la lettre adressée au président et au peuple mauritaniens dont voici la traduction : « Monsieur le Président, il ne fait aucun doute que vous êtes issu d'une famille de sciences et de savoir, et que les principes et les engagements ont pour vous un sens, nous vous conjurons d’interroger votre conscience et de vous rappeler ceux qui ont été martyrisés et torturés jusqu’à ce que mort s’en suive, sous la supervision et l'instruction de Bachir Mustafa Sayed. Il est arrivé à Nouakchott pour répandre son venin habituel, en oubliant ou en faisant semblant d’oublier ce qu'il a fait à l’élite de la jeunesse de la nation. A l’occasion, je vous rappelle ainsi qu’au gouvernement et au peuple que cet homme qui est membre du comité exécutif du Polisario, est directement responsable de la mort et de la torture de Mauritaniens dans la tristement célèbre prison d’Errachid, et c'est lui qui a supervisé la torture de ce que le Polisario avait appelé en 1982 « le réseau mauritanien » qui avait coûté la vie à de nombreux jeunes bernés par les idéologies révolutionnaires qui prévalaient alors. Monsieur le Président, Permettez-moi de vous rappeler les jeunes Mauritaniens qui sont morts, à la fleur de l’âge sous les coups de fouet des tortionnaires de la direction du Polisario dans la pire des circonstances. Bachir Sayed, qui dirige la délégation que vous accueillez aujourd'hui et qui est venu empoisonner la société mauritanienne, a passé des nuits rouges accompagné de ses complices criminels à savourer et à se délecter de la torture infligée aux Mauritaniens membres du prétendu réseau de 1982 né de son imagination et de celle de ses complices tueurs, et ici je me souviens de cette terrible expérience carcérale vécue dans la tristement célèbre et horrible prison Rashid, et je me souviens de tous les jeunes Mauritaniens qui ont vécu avec moi cette atroce expérience, dont certains sont morts et d’autres sont encore en vie pour raconter à leurs enfants et petits-enfants la tragique réalité des Mauritaniens qui se sont portés volontaires pour soutenir un projet qui s’est avéré raté». Concluant sa lettre, Haidalla a joint une liste d’une vingtaine de personnes mortes pour la plupart sous la torture dans le bagne de Rachid. Mais ni cette lettre, ni les protestations n’ont empêché les sympathisants du Polisario de décrocher l’audience présidentielle. Fadel Braika, ex-locataire du bagne Rachid et opposant actif du Polisario, a commenté cette audience et la conférence de presse tenue par Bachir Sayed. Voici, par ailleurs un résumé de son commentaire : J’ai suivi une interview préparée à l’intention du criminel Bachir. Comme à son habitude durant les cinquante dernières années, il a tenté de berner l’opinion publique à propos de plusieurs sujets dont les plus importants sont : L’éclatant succès remporté par le Maroc en étendant sa souveraineté sur la zone d’El Guerguarat et l’inclusion dans le cadre d’une zone de défense du parcours qui relie la frontière mauritanienne, mettant fin aux incursions des pions de Ghali qui ne pourront plus s’aventurer jusqu’à la côte atlantique. Il a tenté de singer les soi-disant faits d’arme d’une guerre imaginaire qui se résume en quelques tirs à la mitrailleuse lourde et quelques obus tirés à la va-vite par les milices du Polisario qui ne songent qu’à prendre la fuite, sauvant leur peau, une fois leurs forfaits accomplis. Il n’a pas abordé la confrontation qui oppose la maudite direction du Polisario à l’ONU, ni les échecs du Polisario à El Guerguarat. Ce tortionnaire n’a pas non plus abordé la position du Secrétaire général de l’ONU qui ne reconnaît pas l’existence de la guerre que le Polisario prétend mener. Ce sanguinaire, fidèle à la langue de bois que lui ont inculquée les généraux algériens, a prétendu que le Polisario est maître des ses décisions. Il a survolé la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur son Sahara qu’il a qualifiée d’un tweet passager d’un président en fin de mandat, faisant semblant d’ignorer que c’est une décision souveraine de toute la nation américaine, Président, ministère de la Défense et Agence centrale de renseignements compris et que les dernières sorties médiatiques de Joe Biden et de son ministre des Affaires étrangères versent dans le sens de cette reconnaissance. Du fait de son ignorance, ce tortionnaire a occulté le fait que la réalité actuelle est loin de celle de la guerre froide qui est à la base de son expérience. Il a minoré l’importance des consulats africains ouverts dans les provinces du Sud marocain que le monde voit comme étant l’expression d’un changement fondamental dans les positions des Etats de notre continent quant au conflit artificiel autour du Sahara marocain et n’a pas fait cas de l’ouverture de plusieurs consulats arabes. Telles ont été les principales réponses du tortionnaire Bachir Sayed aux questions qui lui ont été posées, conclut Fadel Braika.