-
Inondations au Kenya. Au moins 42 morts dans la rupture d'un barrage
-
L'ONU appelle le G7 à être “ambitieux” face au changement climatique
-
Discussions au Caire sur une proposition de trêve à Gaza
-
Biden se moque de Trump lors du dîner annuel des correspondants de la Maison Blanche
-
Pékin proteste après une inspection d'îles disputées par des députés japonais
«Nous avons tendu une embuscade au convoi escortant le président +autoproclamé+ de Somalie», a déclaré Abulaziz Abu Musab, joint par téléphone, à propos du chef de l’Etat somalien, élu début septembre 2012 par un Parlement formé de chefs traditionnels.
Le convoi a été attaqué près de la petite localité de Bufow, non loin de Merka, ancien fief Shebab pris par les troupes de la Force de l’Union africaine en Somalie (Amisom) fin août 2012.
«Nous surveillons tous ses mouvements», a affirmé le porte-parole en référence au président somalien.
Hors de la capitale, le chef de l’Etat somalien voyage habituellement sous la protection de soldats de l’Amisom.
Contacté par l’AFP, l’Amisom a indiqué ne pas disposer de «détails clairs» dans l’immédiat et être en train de rassembler des éléments sur la situation en cours.
L’élection d’Hassan Cheikh Mohamoud, portée à bout de bras par la communauté internationale, a été présentée comme le début du processus de reconstruction d’un Etat central dont la Somalie est privée depuis la chute du président Siad Barre en 1991, qui a plongé le pays dans plus de deux décennies de chaos.
Chassés de Mogadiscio en août 2011 par l’Amisom, les Shebab ont depuis essuyé une série de revers militaires qui les a contraints d’abandonner la totalité de leurs bastions du centre et du sud de la Somalie. Mais ils contrôlent encore de vastes zones rurales et continuent de représenter une menace sérieuse pour le gouvernement central, qui peine à asseoir son autorité au-delà de Mogadiscio et de sa périphérie.