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Généralement, le déficit du compte courant reste la bête noire de l’économie turque faute de véritable capacité d’investissement propre pour le compenser, à cause notamment d’une épargne domestique insuffisante, ce qui rend la Turquie dépendante de capitaux étrangers dans un contexte international marqué par la crise de l’endettement en Europe. L’annulation en janvier dernier d’un appel d’offres international pour la construction d’un troisième pont sur le Bosphore faute de candidats en dit long sur cette dépendance pour les capitaux étrangers.
Avec ce déséquilibre macroéconomique (compte courant et balance commerciale), l’économie turque risque de souffrir de certaines vulnérabilités si des capitaux supplémentaires ne sont pas injectés dans le système, notamment sous forme d’investissements étrangers. Un ralentissement de l’activité en Europe risque donc de réduire la part des investissements des Européens en Turquie, ce qui rend difficile la compensation du déficit du compte courant et risque d’altérer la marche en avant de l’économie turque.
Pour faire face à cette situation, les autorités turques multiplient les réformes et les motivations pour drainer plus d’investissements étrangers en Turquie et conquérir de nouveaux marchés afin de compenser des pertes éventuelles sur le continent européen, déchiré par la crise de l’endettement, et dans les pays du Printemps arabe, comme la Syrie, la Libye et l’Egypte, qui étaient par le passé des marchés acquis aux opérateurs économiques turcs.