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Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés est à son plus haut niveau dansle pays depuis le début de la pandémie, à plus de 65.000 selon le Covid Tracking Project. 15.000 lits d'hôpitaux de plus sont occupés par des malades du coronavirus que lors de l'élection présidentielle du 3 novembre. La mortalité est particulièrement élevée dans le Midwest. Dans le Dakota du Nord, le gouverneur a autorisé face à l'urgence les infirmières et médecins testés positifs et sans symptômes à continuer de travailler dans les unités dédiées au virus.
Donald Trump, préoccupé par sa contestation des résultats de l'élection contre Joe Biden, ne s'exprime pas sur la pandémie et, depuis le printemps, il a de toute façon laissé les Etats décider des mesures de confinement et de déconfinement. Sa stratégie s'est focalisée sur le développement de traitements et de vaccins. Mais les vaccins n'arriveront pas à temps pour empêcher encore des dizaines de milliers de décès: peut-être à partir de la fin de l'année aux Etats-Unis, avec le vaccin de Pfizer/BioNTech, et au premier trimestre 2021 en Europe, a dit à l'AFP la directrice du Centre européen de contrôle des maladies (ECDC), Andrea Ammon. En attendant, elle a souligné que la situation sur le Vieux Continent était "très, très inquiétante" et que "tous nos indicateurs allaient dans le mauvais sens". En Europe, où les restrictions se multiplient depuis des semaines, un signe d'espoir est venu jeudi d'Allemagne, où l'institut de veille sanitaire Robert Koch a évoqué des "premiers signes" d'amélioration de la courbe des infections.
"La courbe s'aplatit", a déclaré le directeur de l'Institut, Lothar Wieler, tout en prévenant contre tout relâchement des comportements. D'autres pays restaient dans le rouge, et toute la semaine de nouvelles restrictions ont été annoncées sur le continent.
Le Portugal a élargi jeudi la zone concernée par ses restrictions sanitaires. La Slovénie a interdit presque tous les rassemblements pour deux semaines. La Hongrie a imposé depuis mercredi un confinement partiel pour au moins 30 jours. La Grèce, déjà confinée depuis samedi, a décrété un couvre-feu en plus, à partir de vendredi. En France, où un malade du virus est hospitalisé "toutes les 30 secondes", le Premier ministre a exclu tout assouplissement du confinement pour encore au moins 15 jours.
Un centre de tests antigéniques de dépistage a été ouvert à l'aéroport parisien Roissy Charles-de-Gaulle pour les passagers en provenance des pays classés "rouge", auxquels la France demande de fournir un test pour entrer sur le territoire. Les bilans grimpent inexorablement: le Royaume-Uni, pays le plus durement touché en Europe, a dépassé mercredi les 50.000 morts, l'Espagne et la France sont au-delà des 40.000 morts. La pandémie a fait au moins 1.288.083 morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles jeudi à 21H50 GMT. Plus de 52.335.705 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l'épidémie, dont au moins 33.627.195 sont aujourd'hui considérés comme guéris.
La Chine félicite Biden avec près d' une semaine de retard
La lenteur de la réaction chinoise peut laisser supposer que Pékin misait sur une réélection de Donald Trump, largement perçu en Chine comme ayant affaibli son pays et l'Occident, même s'il a gravement contribué à détériorer les relations sino-américaines en déclenchant notamment une guerre commerciale transpacifique.
Le régime communiste pourrait redouter de la part de Joe Biden une pression accrue de Washington sur les questions de droits de l'Homme, selon des experts. Durant la campagne électorale, Joe Biden avait traité de "voyou" le président chinois Xi Jinping. "C'est un type qui n'a pas le moindre ossement de démocratie dans son squelette", avait-il déclaré. M. Xi n'a pas pour l'heure félicité personnellement le candidat démocrate.